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« WWW » se devait de fêter dignement (enfin… façon de parler) les 90 ans de sa mascotte Charles Bronson, en recensant toutes ses scènes d’amour à l’écran. Ce qui fut vite fait, puisqu’il n’y en a pratiquement aucune ! À l’instar de tous les grands machos du cinéma, l’acteur détestait tourner des scènes dénudées ou se retrouver au lit avec une partenaire inconnue. D'ailleurs, il faudrait étudier un jour les raisons de cette phobie !
Nous avons déjà parlé de ses « tentatives » légèrement brutales. Mais en cherchant bien, nous avons découvert que ‘Charley’ était devenu une sorte de spécialiste des scènes « post-coïtum ». Il ne rechignait pas à se montrer dans les bras de ses collègues féminines, APRÈS l’acte, l’air souvent satisfait de lui-même.
Dans « LE CALIFORNIEN », il est couché dans l’herbe avec Susan Oliver et celle-ci semble positivement enchantée de l’expérience. Il dort grossièrement dans « PROPRIÉTÉ INTERDITE », alors que Natalie Wood paraît moins emballée par la nuit qu'elle vient de passer. C'est plus mignon dans « L’ANGE ET LE DÉMON », où Susan George et Charley portent de jolis pyjamas et discutent devant un horrible poster de pieds.
Dans « CITÉ DE LA VIOLENCE », Bronson a fait connaître le bonheur à Jill Ireland et termine sa nuit en la braquant avec son flingue. Même chose dans « SOLEIL ROUGE » où réveillé en sursaut par Capucine, il sort son colt de sous son oreiller. Dans « C'EST ARRIVÉ… ENTRE MIDI ET TROIS HEURES », tout le monde est ravi du voyage : Jill a des étoiles dans les yeux et Charley s’allume un cigare au lit. Le panorama s’achève avec « MONSIEUR SAINT-IVES » : À l’arrière-plan, Jacqueline Bisset est toute seule dans le grand lit, pendant que Bronson finit sa toilette en s’admirant dans le miroir. La boucle est bouclée : le regard le plus tendre qu'il ait porté à quiconque post-coïtum, c'est… à lui-même.