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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 11:26

« THE BIG FOUR » est un épisode de la 1ère saison de « THE DEPUTY », alors que le shérif-adjoint n’avait pas encore accepté d’endosser officiellement l’étoile.

Cela ne l’empêche pas d’infiltrer un gang de hors-la-loi célèbres qui met la région à feu et à sang. En effet, la singularité de l’épisode est d’associer rien moins que les vétérans de OK-Corral : Ike Clanton, ‘Curly’ Bill Brocius et Johnny Ringo à Billy the Kid. Autrement dit des ‘tough hombres’ que notre héros va devoir stopper dans leurs manœuvres, même quand il est démasqué.

DEPUTY kennedy

Comme toujours avec cette série, l’ensemble est très désuet et les apparitions ponctuelles de Henry Fonda sont à chaque fois des plus frustrantes. Quel dommage qu'il n’ait pas voulu tenir le premier rôle !

C'est Henry Brandon « l’Indien préféré de John Ford » qui incarne Ringo, le jeune Dick Bakalyan qui joue le Kid et le débutant George Kennedy, presque mince, est très amusant en membre du gang complètement abruti, véritable version westernienne du Lenny de « DES SOURIS ET DES HOMMES ». Il est ce qu'il y a de meilleur dans le film.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 11:34

WWWEST nielsen« THE NIGHT OF THE DOUBLE-EDGED KNIFE » est un épisode de la 1ère saison des « MYSTÈRES DE L’OUEST », quand la série était encore en noir & blanc, qu'elle se passait pendant la guerre de sécession, que West et Gordon avaient un majordome anglais et que leurs aventures ressemblaient encore davantage à des westerns qu’à des mini-romans dévoyés de Jules Verne.

Dans ce film réalisé par Don Taylor, il est question d’un général renégat joué par Leslie Nielsen portant une fausse barbe et un moignon pas très convaincant, qui tente d’escroquer le gouvernement en faisant porter le chapeau (si on peut dire) à une tribu cheyenne.

WWWEST nielsen (1)

Robert Conrad se débrouille pour faire chavirer Katharine Ross ainsi qu'une charmante squaw pourtant chargée de le torturer, Ross Martin se contente d'enfiler deux ou trois déguisements totalement inutiles mais rigolos. C'est John Drew Barrymore qui joue le chef indien éduqué chez les blancs, Elisha Cook, Jr. est un méchant rapidement éliminé. Rien que du beau linge, qu’on est toujours content de retrouver au détour d’un épisode de n'importe quelle série.

Tout cela est idiot et hautement sympathique, mais « LES MYSTÈRES DE L’OUEST » n’avait pas encore trouvé son identité et son style. Et la couleur manque cruellement. Mais bon… Comment résister à Katharine Ross et à Leslie Nielsen et ses postiches ?

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 12:03

TZONE elam (2)« WILL THE REAL MARTIAN PLEASE STAND UP ? » est un épisode de la 2ème saison de « THE TWILIGHT ZONE », écrit par Rod Serling. TZONE elam (1)

C'est un petit huis clos théâtral, réunissant les passagers d’un bus arrêté par une tempête de neige et deux policiers, dans un ‘diner’. Un OVNI a atterri dans la région et il devient rapidement évident qu’une des personnes présentes est un Martien.

Le scénario est tout à fait linéaire, soutenu par un dialogue amusant et surtout par l’ahurissant numéro de cabotinage de Jack Elam. Maquillé en vieillard, il fait une imitation de Walter Brennan sans aucune retenue : gloussant, roulant des yeux, riant d’une voix aiguë, le cher Jack n’en a jamais fait autant. Même dans « RIO LOBO » où il refera à peu près le même numéro. C'est lui qui sort la réplique « On se croirait dans du Ray Bradbury ! », sympathique clin d’œil d’un maître de la SF à un pair.

Parmi les autres comédiens, outre John Hoyt et Barney Philips, on retrouve avec plaisir la gironde Jean Willes, jouant une mystérieuse danseuse en villégiature, à la voix sexy.

Quant à la chute, elle fonctionne sur un double ressort très réjouissant.

TZONE elam

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 20:07

« ENOUGH ROPE FOR TWO » est un épisode de la 3ème saison de « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE » réalisé par l’acteur Paul Henreid.

C'est une petite fable cruelle sur la trahison et la cupidité qui tourne à l’absurde. À sa sortie de prison Steven Hill va retrouver sa maîtresse Jean Hagen. Après dix ans, son butin n’a pas été retrouvé. Flanqué de son ex-complice (devenu l’amant de la jeune femme) et de la traîtresse, il va déterrer l’or dans une mine abandonnée au fin fond du désert de Mojave. Mais voilà… Après avoir tué son ancien ami, Hill reste coincé au fond de la mine et Jean s'apprête à fuir avec l’argent. À part qu'il a gardé les clés du camion !

Le scénario est simple et crée une situation insoluble à la fin. Comme aux échecs, c'est un ‘pat’. Plus personne ne peut rien faire : il ne peut pas rendre les clés de crainte qu'elle ne l’abandonne là et ne vienne récupérer les dollars plus tard, elle n’a plus aucun moyen de sortir de la fournaise.

HITCHCOCK hagen

Outre le toujours très intense Steven Hill, jeune et mince, Steve Brodie figure familière du ‘film noir’ des fifties, le film vaut pour la présence de Jean Hagen. Inoubliable en pauvre fille paumée dans « QUAND LA VILLE DORT » et en star du Muet à l’horrible voix suraiguë dans « CHANTONS SOUS LA PLUIE ». L’actrice a pris quelques kilos, mais n’a rien perdu de son jeu à fleur de peau, de son instabilité permanente entre rire et larmes. Un vrai personnage, qui n’a pas eu la carrière qu'elle méritait.

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 07:02

Après avoir été un des piliers des premières saisons de « URGENCES », Julianna Margulies a trouvé le succès à la quarantaine avec « THE GOOD WIFE », l’excellente série des frères Scott. Et on en est bien content pour elle. Mais c'est oublier un peu vite un embryon de série qui avait failli la remettre en selle deux ans plus tôt : « CANTERBURY’S LAW ».CANTERBURY

Lancée en même temps que « DAMAGES », elle n’était probablement pas assez originale et culottée pour décrocher la timbale et n’a connu que six épisodes. Pourtant, tous les éléments semblaient réunis pour faire une série judiciaire à succès durable : une héroïne dure à cuire à l’éthique très personnelle, au passé douloureux (un fils kidnappé et jamais retrouvé) et à l’alcoolisme prononcé, un Némésis très réussi en la personne d’un procureur odieux et jaloux décidé à avoir sa peau (Terry Kinney, revenant de « OZ »), un futur ex-mari sympathique mais fatigué (Aidan Quinn) et de jeunes associés rappelant fortement l’équipe d’un « DR. HOUSE ».

« CANTERBURY’S LAW » est peut-être trop « formulaïque » (pour franciser un terme américain) pour se trouver une réelle identité, mais Julianna Margulies a vraiment réussi à créer un personnage de chair et de sang, pas toujours attachante, parfois même franchement irritante, mais toujours captivante et humaine. Les scénarios sont solides sans être révolutionnaires et la série se rattache davantage à une tradition venue des vieux « PERRY MASON », qu’à la nouvelle vague des concepts plus saignants qui a donné un « DAMAGES », où le monde judiciaire est montré comme un affreux panier de crabes sans morale ni principes.

Restent donc ces six petits films de 52 minutes, témoins d’une tentative prometteuse mais probablement pas assez rentre-dedans.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 12:47

« KISS IT ALL GOODBYE » est un épisode de la 4ème saison de « KOJAK » qui a pour particularité d’être réalisé par Telly Savalas lui-même. 

À la suite d’un cambriolage, le lieutenant Crocker (Kevin Dobson) blesse accidentellement une passante (Carol Lynley) qui finit clouée sur un fauteuil roulant. Il tombe amoureux d'elle et s’efforce de l’aider, mais l’enquête révèle qu'elle était la maîtresse du chef des voleurs (Christopher Walken).

KOJAK walken

Le scénario est extrêmement simple et linéaire et tout l’intérêt provient de la relation entre le flic bourrelé de remords et la ravissante inconnue devenue infirme à cause de lui, qui commence par le haïr, pour progressivement s’attacher à lui. Un excellent sujet en soi, qui pourrait presque donner matière à un long-métrage.

Petite vedette dans les années 60, Lynley est très bien dans ce rôle à facettes, à la fois sincère et menteuse, à fleur de peau. À ses côtés, dans quelques séquences, le jeune Walken un an avant d’être révélé dans « VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER », campe une sale petite gouape dénuée de sentiment. Mais avec déjà une sacrée présence à l’image. En ’76, Savalas a fait preuve d’un flair certain en castant le jeune inconnu et d’une certaine générosité en offrant – pour une fois ! – le rôle le plus important à son habituellement discret adjoint Crocker.

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 12:18

« THE SET-UP » est un épisode de la 1ère saison des « RUES DE SAN FRANCISCO » réalisé par George McCowan, qui confronte le lieutenant Stone (Karl Malden) à un vieux mythe du polar : le ‘hitman’, autrement dit le tueur à gages.

RUES SAN FRANCISCO whitman

Stuart Whitman, rugueux et taciturne, s’est retiré en France depuis huit ans. À l’appel de son ex-employeur, il revient au pays pour un dernier contrat. En fait, c'est un piège destiné à l’éliminer pour qu'il ne puisse jamais témoigner d’un meurtre dont il fut le témoin. L’épisode est bâti sur le vieux cliché du tueur rêvant d’une retraite impossible. Whitman y est presque parvenu puisqu’il est devenu un père de famille. Mais son passé le rattrapera, évidemment.

Pas particulièrement original, le film tient par la présence de sa ‘guest’ principale, un Stuart Whitman hyper ‘pro’ mais qui a visiblement perdu la main. À ses côtés, Jack Albertson en barman aveugle qui le trahit pour une transplantation de cornée, l’élégant Jason Evers en mafioso planche-pourrie et Claudine Longet, starlette française connue pour son rôle dans « LA PARTY ».

À retenir tout de même, une volonté de réalisme dans la mise en scène, qui évite les nuits américaines et les transparences lors des séquences en voiture.

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 17:55

« HONEY WEST » est une série d’espionnage tournée entre 1965 et ’66, qui se voulait une sorte de réponse américaine à « CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR ». L’héroïne n’est d'ailleurs pas sans évoquer physiquement et par ses tenues, la première co-équipière de Steed, Honor Blackman.

Espionne et détective privée, Honey West travaillait en tandem avec un partenaire viril. Les héros étaient interprétés par Anne Francis et Jon Ericson qui jouaient des frères et sœurs exactement dix ans plus tôt au grand écran dans « UN HOMME EST PASSÉ ».

« ROCKABYE THE HARD WAY » est le 15ème épisode de la série. Nos enquêteurs sont engagés par un chauffeur-routier qui a perdu son job, soupçonné d’avoir volé du matériel informatique. Cela commence au Mexique dans des décors sortis d’un vieil épisode de « ZORRO » pour finir à L.A. où nos privés affrontent de vilains espions friands de high-tech.

HONEY WEST baker

C'est gentiment débile, extrêmement fauché, les cascadeurs sont douloureusement reconnaissables à chaque petite action physique (Anne Francis change fréquemment de gabarit !), mais c'est emblématique des sixties, où tout le monde cherchait à ramasser les miettes du succès planétaire des aventures de 007. L’amateur appréciera les formes de l’actrice principale moulées dans des tenues sexy. À noter que l’épisode marque les tout débuts de Joe Don Baker devant une caméra : c'est lui qui enrôle nos héros et il apparaît le temps de deux séquences dans un ‘diner’.

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 11:58

« THE MAN WHO LOST » est un intéressant épisode de la 2ème saison de « HAVE GUN – WILL TRAVEL », qui sous ses dehors de petit western en huis clos, parle de démocratie et du courage de défendre ses convictions, envers et contre tous.

Réalisé par Ida Lupino, le film montre Paladin arrêtant un assassin en fuite. Engagé par le frère de la victime, il attend celui-ci avec son prisonnier dans un relais pendant trois jours, bien décidé à ne pas laisser lyncher l'homme, d’autant que celui-ci jure son innocence.

HAVE GUN elam

À l’arrivée de son employeur, joué par un Jack Elam à l’œil plus inquiétant que jamais, Paladin l’empêche de rendre justice. Même quand il découvre que son prisonnier est réellement coupable. Pour Paladin, cela ne change rien : l'homme sera pendu, mais APRÈS son procès. C'est pour cela qu'il ira jusqu'à abattre Elam, pour protéger l’immonde individu. « Cela en valait-il vraiment la peine ? » demande l’Indien Rodolfo Acosta, dépassé par ce comportement extrême. « Si je ne l’avais pas cru, je ne l’aurais pas fait », rétorque sobrement Paladin, de la belle voix grave de Richard Boone, défenseur de la veuve, de l’orphelin et des principes de l’Oncle Sam.

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 19:52

« THE CURE » est un épisode de la 4ème saison de « HAVE GUN – WILL TRAVEL » réalisé par Buzz Kulik, qui a pour particularité d’introduire un personnage réel de l'Ouest dans les aventures de Paladin. À savoir : Calamity Jane. Rebaptisée Martha Jane Conroy (au lieu de ‘Canary’), la tireuse d’élite, devenue une clocharde alcoolique engage Paladin pour démasquer son ex-employeur, l'homme qui l’a médiatiquement « créée », et qui utilise à présent une usurpatrice dans ses spectacles.

HAVE GUN calamity

Paladin est touché par la détresse de l’ex-légende et accepte la mission. En chemin, il flirtouille un peu avec elle, l’empêche de boire, mais finit par comprendre qu'il a été grugé : en fait, Calamity est toujours amoureuse de cet ersatz de Ned Buntline et ne cherchait qu’à le revoir. Paladin finira heureusement dans les bras de sa doublure…

L’épisode est une comédie douce-amère, sans péripétie, un duo entre Richard Boone qui promène son air blasé et un peu las (fatigué peut-être d’avoir déjà tourné autant d’épisodes ?) et l’excellente Norma Crane, future vedette de « UN VIOLON SUR LE TOIT », qui campe une Calamity braillarde et tête-à-claques avec un bel entrain. À un moment, Paladin dit à Jane : « De toute façon, je préfère la légende ». Une réplique fordienne avant l’heure, qui aurait dû donner le ton de ce petit film qui ressemble un peu à une occasion loupée.

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