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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 09:49

Actrice anglaise, Lily Langtry (1853-1929), connue sous le surnom de « Jersey Lily », n’a pas été oubliée aujourd'hui, car elle fut la maîtresse de monarques célèbres, mais aussi – et surtout – l’égérie et l’idole vénérée du célèbre juge Roy Bean, hors-la-loi autoproclamé magistrat dans l'Ouest, qui collectionnait les affiches de sa muse, et finit même par rebaptiser sa ville de son nom : Langtry.

Lily fut incarnée au cinéma par Lilian Bond (« LE CAVALIER DU DÉSERT »), Francesca Annis (« EDWARD VII » pour la télé anglaise), et surtout Ava Gardner, dans l’épilogue émouvant de « JUGE ET HORS-LA-LOI », où Lily rendait visite à la ville perdue au milieu de nulle part, et portant son nom, bien après la disparition de Roy Bean.

Aujourd'hui, Jersey Lily aurait eu 156 ans. Bon anniversaire, donc…

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 20:50

Tourné en 1953, « L'HOMME DES VALLÉES PERDUES » donna naissance, treize ans plus tard, à une série TV intitulée « SHANE » (titre original du film de George Stevens), qui ne dura que 17 épisodes.

David Carradine, alors pratiquement inconnu reprit le rôle-titre, aux côtés de l’Anglaise Jill Ireland, qui était Marion Starrett. Contrairement au film, celle-ci était veuve, afin de ne pas choquer la morale de l’époque. Le jeune Christopher Shea incarnait Joey, créé par l'inoubliable Brandon DeWilde. Bert Freed jouait quant à lui, le méchant Rufus Ryker.


Parmi les « guests », Diane Ladd, James Whitmore, Robert Duvall (qui devait jouer le mari de Jill Ireland neuf ans plus tard dans « L’ÉVADÉ »), Charles Grodin, l’ex-boxeur Archie Moore.

La série n’a semble-t-il jamais été rediffusée depuis quatre décennies, et demeure complètement inédite en vidéo, que ce soit VHS ou DVD. Un homme des vallées vraiment perdues, pour le coup !

Une vraie curiosité, donc…

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 19:25

Bon, mettons tout de suite les choses au point : on n’est pas là pour se moquer !

Depuis la satire parue dans l’hebdomadaire « PILOTE », « LE SPÉCIALISTE » prête le flanc à toutes sortes de saillies ironiques et traîne une réputation de nanar indécrottable. L’admirateur de « DJANGO » et du « GRAND SILENCE » (qui ne l’est pas ?) se rebiffe, et s’imagine que Sergio Corbucci n’a tout de même pas pu se vautrer à ce point-là ! Il y a forcément de bonnes choses dans « LE SPÉCIALISTE » et qui sait, c'est peut-être même un classique méconnu…

Déjà, dès le générique-début, il y a une faute d’orthographe au nom de l’acteur principal. C'est idiot, mais... ça n’inspire guère confiance. Ensuite apparaît celui-ci, Johnny « Halliday » donc, teint en blond, barbichu et portant une cote de maille. Il balance quelques répliques bien senties : « Tu n’es pas mon ami. Hud n’a pas d’amis », et quand Françoise Fabian (coiffée comme la fiancée de Frankenstein) lui dit affablement qu'il n’a pas changé, Hud-Johnny lui rétorque « Toi si. Tu étais belle, avant. Maintenant tu es… Desséchée ». Sympa, Hud ! En même temps, on comprend pourquoi Hud n'a pas d'amis...

Très vite, on comprend aussi qu'il n’y a pas grand-chose à attendre de bon là-dedans et on prend le parti d’en rire. Là, par contre on est gâté : il faut avoir vu la bande de hippies échappés du Larzac, fumant d’énormes pétards, ne pas rater la scène où le shérif Gastone Moschin savonne Fabian généreusement dénudée dans son bain et disant soudain, devant son expression outrée : « Excusez-moi, je pensais avoir saisi la savonnette ». Et chérir Mario Adorf en bandido mexicain mégalo, qui compose le manchot le moins convaincant de l’Histoire du 7ème Art avec son moignon à l’horizontale. Un régal…


Le scénario est vainement embrouillé, annonçant pourtant celui de « L'HOMME DES HAUTES PLAINES » et la résolution totalement ridicule (l’or est dans le poêle à charbon de la fiancée de Frankenstein !), mais « LE SPÉCIALISTE » gardera toujours son statut plus ou moins « culte » pour la prestation de Johnny, vraiment inénarrable, et la dernière scène, où les hippies obligent les habitants de la ville à ramper complètement à poil dans la grand-rue, sans qu’on sache très bien pourquoi.

Et dire que l’année précédente, Corbucci signait « LE GRAND SILENCE »…

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 13:40

Acteur de second plan, au physique rugueux, souvent moustachu et ombrageux, Victor French est surtout connu pour son amitié à la vie à la mort avec Michael Landon, aux côtés duquel il tourna les séries à succès « LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE » et « LES ROUTES DU PARADIS » (où les deux hommes jouent… des anges !), sans compter quelques apparitions ponctuelles dans « BONANZA ».

Acteur assidu du western, Victor French joue le méchant dans « CHARRO ! » face à Elvis, il est un gardien de bagne dans « LE REPTILE », un villageois vindicatif dans « UNE POIGNÉE DE PLOMB », un des adversaire malmenés du Duke dans « RIO LOBO », le shérif dans « DEUX HOMMES DANS L’OUEST », un des poursuivants malheureux dans « LES COLLINES DE LA TERREUR », il fait au fil des années, 18 apparitions dans la série « GUNSMOKE », incarne un shérif des temps modernes dans la sitcom « CARTER COUNTRY », dont il tient la vedette.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 20:50

Tiré de la 6ème saison de la série « BONANZA », l’épisode « THE UNDERDOG » (exploité en DVD en France, sous le titre « OPPRIMÉ »), tourné en 1964,  est intéressant à plus d’un titre.

D’abord, il accueille en guest star, Charles Bronson, dans un rôle très complexe et inhabituel, ensuite il bénéficie d’un scénario exceptionnellement adulte par rapport aux normes de la série, dans la même mouvance que « THE CRUCIBLE » avec Lee Marvin, dont nous avons parlé ici.

Bronson joue un métis Comanche, nommé Harry Starr, qui demande un job au père Cartwright. Celui-ci s’aperçoit que Starr est maltraité par ses collègues cowboys, qu'il est violemment rejeté. Au saloon, il est à nouveau humilié et battu, mais « Little Joe » se prend d’amitié pour lui, et lui propose de s’occuper des chevaux, dans une cabane perdue en pleine nature, où Starr n’aura pas d’ennuis avec les racistes locaux. C'est là que « THE UNDERDOG » prend une tournure intéressante, puisque Starr se révèle être un manipulateur machiavélique. Il s’est servi de la compassion des Cartwright, pour s’introduire dans leur ranch, et voler leur cheptel ! Les cowboys qui l’ont maltraité faisaient partie de sa bande, et l’ont aidé à organiser cette mise en scène. 

Le rôle est fascinant, car lorsqu’il parle de sa jeunesse, de sa solitude, de la haine des autres à son égard, Starr ne ment pas. Il utilise sa triste réalité à ses fins criminelles. Habitué aux personnages brutaux et tout d’un bloc, surtout à la TV, Charles Bronson est remarquable de duplicité et de cynisme, d’une étonnante finesse. C'est un plaisir de le voir sauter sur sa selle, à la seule force des bras, et sa bagarre finale avec Michael Landon est très bien réglée. L’un des deux finit au fond d’un précipice, je vous laisse deviner lequel…


L’épisode est sorti en France dans une série « BONANZA » sortie en kiosques, et on le trouve en v.o. en Allemagne, dans une copie tout à fait convenable.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 18:11

« LA FURIEUSE CHEVAUCHÉE » (titre français faisant allusion à la toute fin du film) est un curieux western de vengeance qui met un certain temps à démarrer vraiment : d'après le dialogue, on a la dérangeante impression que ce qu'il y avait de plus passionnant dans ce scénario s’est passé il y a cinq ans, bien avant que le film ne débute ! Et on n’a droit à aucun flash-back de consolation.

Peu à peu heureusement, les personnages prennent chair et le présent devient plus prenant, mais il faut s’accrocher pendant une bonne moitié.

À nouveau obsédé par la revanche, Randolph Scott accomplit son travail de routine avec professionnalisme (et toujours ce même vieux chapeau informe), mais paraît un peu âgé pour son rôle. Il assure malgré tout une excellente scène de bagarre assez sauvage avec le shérif. Autour de lui, un casting plutôt pâle dans lequel l’inconnue Peggie Castle hérite d’un bon rôle d’entraîneuse au cœur d’or, éclipsant la vedette féminine en titre Dorothy Malone, qui fait ce qu'elle peut d’un personnage ingrat, peu développé. Le vétéran John Dehner est amusant en avocat véreux (une constante dans le western) et seul sort du rang Paul Richards, particulièrement odieux et glauque dans le rôle du « Peso Kid », un porte-flingue vicieux.


Lesley Selander a de bonnes idées, comme ce duel entre Scott et son ennemi juré devenu aveugle, dans une cabane plongée dans la pénombre et la ruée finale, pour prendre possession des terres, annonce celle – à plus grande échelle – de « LA RUÉE VERS L’OUEST » d’Anthony Mann.

« LA FURIEUSE CHEVAUCHÉE » ne laisse pas grand souvenir, mais parvient à distraire le temps qu'il dure. À condition d’avoir passé la première demi-heure un peu ardue.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 13:07

Pour clore en beauté notre petite exploration des quatre numéros des magazines italiens « STAR CINÉ » parus en France pendant l’été 1973, et consacrés à quatre westerns de Sergio Leone, nous publions les couvertures de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » et « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION », parce qu'elles le valent bien.

Pourquoi ? Eh bien… Un œil exercé notera une petite (minuscule !) erreur dans les maquettes. Trois fois rien ! Disons, pour faire simple, que la photo de « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST » se retrouve sur la couverture de « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION » et vice-versa.


Pas de quoi fouetter un chat, franchement. On ne va pas commencer à pinailler. Surtout 36 ans plus tard ! Il y a prescription...

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 11:09

Fille du grand directeur de la photo Caleb Deschanel (« L’ÉTOFFE DES HÉROS », « LE MEILLEUR », « THE PATRIOT »), la piquante et singulière Emily est apparue dans quelques films, dont deux westerns – c'est assez rare pour le noter, par les temps qui courent – « THE ALAMO » et « RETOUR À COLD MOUNTAIN », avant de trouver le succès, grâce à l’inégale mais très sympathique série policière « BONES » (la photo, avec son partenaire David Boreanaz), où elle incarne une sorte de super légiste-romancière, géniale mais inadaptée sociale.


La belle Emily Deschanel vient de fêter ses 33 ans aujourd'hui. Happy Birthday, donc !

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 18:52

Pour ne pas se priver des petits plaisirs de la vie, poursuivons nos recherches archéologiques dans les photoromans tirés de l’œuvre de Sergio Leone.
Dans le numéro de « STAR CINÉ AVENTURES » consacré au « BON, LA BRUTE, LE TRUAND », le film de près de trois heures est résumé en 50 pages. Évidemment, cela laisse supposer quelques raccourcis ! Mais pas seulement… Pour notre plus grande joie, les personnages ont tous été magnifiquement rebaptisés : Blondin devient « Fair », Tuco s’appelle « Bad » (là, on sait pourquoi), et Sentenza se nomme subitement… Dexter !

Dans cet extrait, nous apprenons – première nouvelle ! – que « Bad » a déjà bossé pour le compte de Dexter (why not…), et la spécialité de celui-ci sont les banques (au point où on en est…).


Parmi les répliques croustillantes : quand nos héros voient approcher les soldats couverts de poussière, « Fair » lâche cette phrase immortelle : « Malédiction ! Nous sommes faits ! ». À la fin du photoroman, « Bad » court derrière son co-équipier, en criant : « Fair ! Fair ! Fair ! Tu ne seras jamais qu’un cher et maudit bâtard ! ». À ce stade, c'est quasiment de la poésie…

Une petite pensée donc, pour le scénariste frustré, qui dans l’Italie pré-berlusconienne, réinventait les histoires de Sergio Leone, les arrangeant à sa sauce. Qui peut se vanter d’avoir pu en faire autant ? Bravissimo !

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 13:10

Un rapide hommage à la versatilité de certains comédiens américains, capables de jouer les cowboys de façon parfaitement crédible, puis de faire voler en éclats leur image, leur nationalité, leur âge, même, pour tenir des rôles sans aucun lien avec ceux qui les ont rendus célèbres.
Nous en prendrons pour exemple deux acteurs fortement marqués par le western, qui tournèrent deux fois ensemble, pour des résultats pour le moins contrastés.


En 1955, Kirk Douglas a 39 ans, et il tourne un de ses plus célèbres westerns, « L'HOMME QUI N’A PAS D’ÉTOILE ». Dans ce film, un de ses ennemis jurés est un homme de main sadique, joué par Richard Boone, émule de l’Actors Studio, âgé d’un an de moins que Douglas. Ils ont ensemble une scène de bagarre vers la fin du film, d’une brutalité inouïe.

Quinze ans plus tard, Kirk Douglas a donc 54 ans, et joue un publicitaire en pleine « middle life crisis » dans « L’ARRANGEMENT », film-culte d’Elia Kazan. Et son père d’origines grecques, vieux macho dominateur, commençant à perdre la tête, est joué par… Richard Boone. Sans que cela ne pose le moindre problème de crédibilité. Et là, on ne peut dire que... Chapeau !

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