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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 19:06

HITCHLe grand plaisir des vieilles séries TV U.S., tient souvent dans le fait de voir de grands comédiens à leurs débuts, tenir des rôles inhabituels.

Dans « THE CROOKED ROAD », réalisé par Paul Henreid, c'est le grand, l’immense et irremplaçable Walter Matthau, qui apparaît en shérif provincial. Il arrête les touristes sur la route, sous un prétexte fallacieux, les amène jusqu'en ville, où ils sont saignés à blanc par le garagiste et le juge, qui leur dérobent des centaines de dollars pour les laisser reprendre la route.

Bien sûr, « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE » étant une série « à chute », les méchants seront punis, car le gentil couple qu'ils ont arnaqué ici, n’est pas exactement ce qu'il semblait être.

CROOKED ROAD hitchcock
Simple, efficace, bien dialogué, ce court-métrage doit beaucoup à Matthau, odieux comme il l’a rarement été, en grand faux mou, vicelard et brutal, jouant les ploucs susceptibles. Le genre de type qu’on aime haïr ! Face à lui, l’excellent Richard Kiley joue le pauvre citoyen malmené, avec réalisme.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 17:12

ELECTION 2 (1)
Le tout n’est pas d’arriver au pouvoir, c'est de savoir y renoncer le moment opportun. Et ce n’est pas donné à tout le monde. C'est ce que nous apprennent tous les jours le monde de ELECTION 2la politique, ainsi que « ÉLECTION 2 », rare exemple de sequel très supérieure à l’original. Le film reprend l’histoire deux ans après, au moment où Lok va devoir restituer le sceptre, et que les vieux mafieux s'apprêtent à élire un nouveau délégué.

Leur choix se porte sur Jimmy, un homme d’affaires qui ne rêve que de respectabilité, et qui pour l’obtenir est prêt à vendre son âme au diable, à se parjurer, à trahir, à commettre des actes de barbarie à mains nues, à devenir un véritable monstre. La longueELECTION 2 (2) séquence de torture s’achevant dans un hachoir à viande, va très loin…

Johnnie To signe là une œuvre tout à fait fascinante sur les ravages du pouvoir, nous plonge dans ce nid de tarentules avec perversion, nous obligeant à prendre parti pour l’une d’elles, pour mieux nous révéler la noirceur de son cœur. Et donc… du nôtre. Celui qui nous semblait monstrueux dans le premier film, apparaît à présent comme un amateur, comparé à ceux qui trépignent pour prendre sa place. Et celui-là même qui l’obtiendra enfin, réalisera qu'il a été le jouet d’encore pire que lui. C'est une spirale sans fin, qui donne le vertige.

ELECTION 2 (3)
Dans le rôle de Jimmy, Louis Koo est fabuleux, calquant son jeu sur le Pacino du « PARRAIN – DEUXIÈME PARTIE » (le scénario empruntant d'ailleurs abondamment dans la 3ème), et les seconds rôles sont bien typés, particulièrement « Motard », l'homme de main reptilien.

Un très beau diptyque qui laisse – une fois n’est pas coutume ! – espérer une nouvelle suite.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 12:06

TIMOTHY CAREY (1)
Timothy Carey
fait partie de ces « gueules » qui hantèrent les films des années 50 et 60, il travailla avec Kubrick (son tireur d’élite dans « ULTIME RAZZIA » est inoubliable), fit partie de la bande de Cassavetes, et a incarné quelques uns des « villains » les plus brutaux, les plusTIMOTHY CAREY dégénérés du western. Son œil mort de requin-tueur, et le grain de folie qu'il ajoutait à chacun de ses rôles, en ont fait une menace des plus efficaces.

Il est un trappeur canadien dans « AU-DELÀ DU MISSOURI », un bandit dans « LA DERNIÈRE CARAVANE », un adjoint dans « LE SHÉRIF AUX MAINS ROUGES ».

C'est lui que Brando abat au saloon dans « LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES », en le traitant de « gros tas de tripaille ».

Il tient la cantina dans « RIO CONCHOS », apparaît dans deux épisodes de « RAWHIDE », en ex-prêcheur dans un épisode de « LA GRANDE VALLÉE », en gunfighter fou furieux dans « L’OR DES PISTOLEROS ».

À noter qu'il apparaissait parfois au générique de ses films sous le nom de « Timothy Agoglia Carey ».

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 09:27

James Stacy débute aux côtés de Clint Eastwood dans « ESCADRILLE LAFAYETTE », et se tourne vers la télé, où il apparaît dans « CHEYENNE », « CIMARRON », plusieurs « GUNSMOKE », avant de devenir Johnny Madrid, une des vedettes de la série western « LE RANCH L ».

En 1973, un accident de moto le prive d’une jambe et d’un bras. Deux ans plus tard, Stacy revient à l’écran dans un rôle de rédacteur en chef obstiné dans « LA BRIGADE DU TEXAS », debout sur ses béquilles. On l’a revu de temps en temps, dans des petits rôles.

Il fête aujourd'hui ses 73 ans. Happy birthday, Mr. Stacy…
JAMES STACY anniv

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 09:05

Grand « AAAAHHHH !!! » de contentement, en cette fin d’année plutôtrio conchos morne.

Les éditions Seven7 annoncent pour le début mars 2010, la sortie en DVD d’un western « hard boiled », invisible depuis des années : « RIO CONCHOS », de Gordon Douglas, tourné en 1964.

On ne joue pas ici dans la catégorie « chef-d’œuvre », pas du tout même. Mais « RIO CONCHOS » fait partie de ces films violents, sanglants, débraillés et peu aimables, dans la lignée des « DYNAMITEROS » ou « LES CHAROGNARDS », que les amateurs affectionnent tout particulièrement. Au générique : un de nos acteurs-fétiche, Richard Boone en scalpeur obsessionnel, et aussi Stuart Whitman, Wende Wagner en squaw sexy, Edmund O’Brien, Tony Franciosa, Jim Brown, Timothy Carey, Rodolfo Acosta en chef Apache et l’incorruptible Abel Fernández.

Si on ajoute que le scénario est de Clair Huffaker et que la BO est signée Jerry Goldsmith, il ne nous reste plus qu’à attendre mars prochain. Impatiemment…

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:53

CHRIS GEORGE
Acteur des sixties d’origines grecques, Christopher George est surtout connu pour ses deux séries TV : « COMMANDO DU DÉSERT » où il jouait un sergent, et « L’IMMORTEL » où son sang miraculeux était convoité, et faisait de lui un fugitif traqué. Dans les deuxCHRIS GEORGE (2) rôles, ce même charisme tranquille, cette même virilité sans ostentation, ce même don de sympathie.

Curieusement, George ne trouva jamais sa place au grand écran. Mais John Wayne le prit en amitié et le fit engager dans quatre de ses films : « PREMIÈRE VICTOIRE », « EL DORADO » où George trouve son plus beau rôle, en pistolero balafré, courtois et réglo rêvant d’affronter le « Duke ». On le revoit en chasseur de primes mal rasé (caricature paraît-il, de Clint Eastwood dont Wayne n’aimait pas les films) dans « CHISUM », en braqueur dans « LES VOLEURS DE TRAINS ». Il apparaît même dans le générique-début du « DERNIER DES GÉANTS », en victime de Wayne, dans un plan tiré de « EL DORADO ».

On a revu Christopher George en shérif dans « DIXIE DYNAMITE » ou en flic dans « LE DROIT DE TUER », mais il se perdit peu à peu dans la série B bas-de-gamme, et mourut à 54 ans, sans avoir le temps de vraiment trouver sa place.

Son Ben Richards dans « L’IMMORTEL » est pourtant encore dans bien des mémoires…
CHRIS GEORGE (1)

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 20:46

ETREINTES BRISSES
Il y a dans « ÉTREINTES BRISÉES » une séquence magnifique, qui ressemble à ce qu’aurait dû être tout le film : celle où Penélope Cruz annonce à son vieil amant qu'elle le ETREINTES BRISSES (1)quitte, par écran interposé, en postsynchronisant elle-même ses mots, depuis le fond de la pièce. C'est simple, c'est fort, ça raconte énormément de choses sur la force du cinéma, sur la sublimation des stars.

Pour le reste, c'est plus compliqué… C'est beaucoup trop bavard, le scénario est un peu « light » (qui a été surpris par le lien unissant le réalisateur et le fils de son agente ?), le film paraît bien plus long qu'il n’est réellement, les comédiens masculins sont loin d’être transcendants. Reste que « la Cruz » est en progrès constant, et sa personnalité semble s’affirmer de plus en plus depuis son film avec Woody Allen.

On se souvient d’images, comme cette plage noire de sable volcanique, mais « ÉTREINTES BRISÉES » n’est pas « 8 ET DEMI », pas même « HOLLYWOOD ENDING », malgré la cécité de son réalisateur, et on se pose soudain une question embarrassante… Surtout pour un amateur de westerns, sur un blog sur le western pas spécialisé dans le film d'auteur espagnol abonné au festival de Cannes… Donc, sans grand rapport avec la dite-question… Tout à fait entre nous, Pedro Almodóvar ne serait-il pas un chouïa surestimé ? Ce n’est qu’une question en l’air, bien sûr.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 17:02

ANTHONY CARUSO
Encore un comédien d’origines italiennes catalogué, à l’instar de Frank DeKova par exemple, dans les rôles d’Indiens ou de Mexicains.

S’il a tourné beaucoup de westerns, le trapu et souriant Anthony Caruso est surtoutANTHONY CARUSO (1) mémorable pour avoir joué un des braqueurs amateurs dans « QUAND LA VILLE DORT ».

Il est métis dans « LES TUNIQUES ÉCARLATES », joue donc les « natives » dans « LA BRIGADE HÉROÏQUE », « L’AIGLE SOLITAIRE » (un personnage pacifiste, à marquer d’une pierre blanche), « LA REINE DE LA PRAIRIE », « L’OR DU HOLLANDAIS », dans plusieurs épisodes de « HAVE GUN – WILL TRAVEL » et « BONANZA », il est un chef dans « L’INDIEN ».
Caruso est apparu dans 14 « GUNSMOKE » dans des rôles à chaque fois différents, a joué les Mexicains dans trois « ZORRO », « L’AVENTURIER DU RIO GRANDE », « LE PASSAGE DE SANTE FÉ », un policier dans « TORNADE », un hors-la-loi dans « JOE DAKOTA ».

Une figure familière des années 50, dont la filmographie atteint les 300 titres.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 09:39

À ses débuts dans « CŒUR DE DRAGON » et surtout « STARSHIP TROOPERS », on s’était dit que Dina Meyer irait très loin. Belle, drôle, énergique, sexy, il ne lui manquait pas grand-chose pour devenir une star.

Aujourd'hui, elle enchaîne les sequels de « SAW » et nous promet un « PIRANHA-3D » déjà déprimant.

Ça ne fait rien ! On croit toujours en elle. D’autant qu'elle fête aujourd'hui ses 41 ans. Happy birthday, Dina…
DINA MEYER aniv

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 08:50

ELECTION
Puisant sans complexe dans l’imagerie collective héritée des « PARRAIN » et des « AFFRANCHIS », Johnnie To plonge au cœur des Triades, pour en dévoiler progressivement les us et coutumes. La plus surprenante étant cette élection quasi-démocratique du parrain en chef, à la tête des familles pendant deux ans. « ÉLECTION »ELECTION (1) est étrangement construit, alternant les séquences statiques et bavardes entre vieux mafieux négociant autour d’une table, et celles centrées sur des hommes de main courant de façon tout à fait anecdotique, après un sceptre ancestral, symbolisant le pouvoir suprême.

Le film en ressort un peu arythmé, parfois confus, et il faut s’accrocher pour identifier les protagonistes, comprendre leurs motivations, leurs alliances, saisir les enjeux.

« ÉLECTION » est heureusement porté par l’énergie maniaque de Tony Leung Ka Fai, survolté dans le rôle du challenger sans foi ni loi, sorte de Joe Pesci hongkongais. Et quand arrive la conclusion de cette longue course-poursuite, la fin de ces voltefaces continuelles, c'est d’une telle férocité, qu’on en reste coi. Jouant avec les grands mythes, Johnnie To fait tuer Caïn par Abel sous les yeux d’un enfant, et avec une violence inouïe, remettant en une seule scène, tout ce qu’on vient de voir en perspective.

Le pouvoir appartient-il aux plus corrompus, ou corrompt-il ceux qui l’obtiennent ? That, folks, is the question…

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