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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 09:57

Bien sûr, il a tourné quelques westerns mineurs comme « MEN OF TEXAS », « LA LOI DU SCALP » (bon titre, ça !) ou « CONQUEST OF COCHISE », il a travaillé avec Douglas Sirk et Sam Fuller, il a même joué en Français avec Gabin, mais quoiqu’il ait fait, Robert Stack sera pour toujours Eliot Ness. La série TV « LES INCORRUPTIBLES » a fait de cet acteur rigide et hyper-tendu, une icône indéboulonnable de la télé. Il y a créé le premier héros dénué d’émotion ou de failles apparentes, un tout premier pas vers 007 et les antihéros des seventies.

Il aurait fêté aujourd'hui ses 91 ans. Happy birthday, Mr. Ness…
STACK anniv

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 20:04

OAKLAND (1)
Acteur de second plan des années 60 et 70, au physique imposant, à la personnalité sanguine, Simon Oakland a tourné de petits rôles dans des classiques (un psy dans « PSYCHOSE », un flic dans « WEST SIDE STORY »), puis s’est fait remarquer aux côtés de OAKLANDSteve McQueen dans « LA CANONIÈRE DU YANG-TSÉ » et « BULLITT », mais il a également tourné plusieurs westerns, où sa carrure de baryton était parfaitement à sa place.

On le voit en Mexicain dans « HAVE GUN – WILL TRAVEL » et « BLACK SADDLE » à la TV, il apparaît dans deux épisodes de « LA GRANDE CARAVANE », deux « RAWHIDE » et quatre « GUNSMOKE », trois « BONANZA ».

Au cinéma, Oakland fait partie des riches invités que Gene Hackman invite à une chasse à l'homme dans « LES CHAROGNARDS », il est ignoble à souhait en fermier raciste et haineux dans « LES COLLINES DE LA TERREUR ».

Il est surtout mémorable pour avoir joué le supérieur de Robert Conrad dans la série « LES TÊTES BRÛLÉES ».

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:56

RETURN UNCLE (2)Qu'il s’agisse des « MYSTÈRES DE L’OUEST », de « MISSION : IMPOSSIBLE » ou « GUNSMOKE », toutes les tentatives de revivals d’anciennes séries des sixties avec le cast d'origine, se sont soldées par des échecs un peu pathétiques. Aussi « LE RETOUR DES AGENTS TRÈS SPÉCIAUX » apparaît-il comme une plutôt bonne surprise. Tournée quinze ans après l’arrêt de la série, cette nouvelle aventure de Napoléon Solo et Illya Kuryakin,RETURN UNCLE (1) espions pour rire de l’U.N.C.L.E., retrouve intact l’esprit de son aïeule.

La première apparition de Solo, à une table de jeu de Las Vegas, sort de « DR. NO », d'ailleurs quelques minutes après notre héros est épaulé par un espion en Aston-Martin et smoking blanc, joué par George Lazenby (« AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTÉ »). L’ancien chef de l’U.N.C.L.E. » étant mort, c'est Patrick Macnee (« CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR ») qui le remplace. Kuryakin lui, est devenu modiste !

Nos héros quinquas reprennent du service, à la demande du T.R.U.S.H. et cavalent derrière une arme atomique, des pin-ups blondes, des méchants du bon vieux temps comme Keenan Wynn, Anthony Zerbe ou Geoffrey Lewis.

RETURN UNCLE
Tout cela est gentiment ringard, truffé de clins d’œil amusants, d’acteurs qu’on aime bien, et rappelle – toutes proportions gardées – ce que fut « JAMAIS PLUS JAMAIS » pour Sean Connery : un comeback tout en autodérision, non dénué de nostalgie.

Le plus étonnant, c'est que 25 ans après ce téléfilm, Robert Vaughn et David McCallum sont toujours des stars de la TV, grâce aux séries « LES ARNAQUEURS VIP » et « NCIS ». Les vrais héros ne meurent jamais !

 

À NOTER : « RETURN OF THE MAN FROM U.N.C.L.E. : THE FIFTEEN YEARS LATER AFFAIR » est sorti en zone 1 chez Paramount, dans un excellent transfert.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 10:51

SWARM (2)
Parfois les titres français ont beau être nuls, ils sont d’une franchise désarmante. Ainsi, SWARM« L’INÉVITABLE CATASTROPHE » donne-t-il du film une bien meilleure idée que « L’ESSAIM » de la v.o.

Quatre ans après son triomphe dans « LA TOUR INFERNALE », le producteur Irwin Allen cherche un nouveauSWARM (3) sujet pour une superproduction à effets spéciaux. Et que trouve-t-il, le bougre ? Un gros essaim d’abeilles africaines déterminées à en découdre avec les bons habitants du Texas.

Pour le scénario, pas de souci : on prend celui des « OISEAUX » d’Hitchcock, qu’on mixe avec un charabia pseudo-scientifique, on fait exploser quelques hélicos, on concocte deux ou trois attaques d’insectes au ralenti et ça le fait. Enfin... ça devrait !

Fut un temps où voir réunis dans un même film Henry Fonda, Richard Widmark, Olivia de Havilland, Ben Johnson, Fred McMurray, José Ferrer, Slim Pickens et les plus jeunes (ou moins vieux) Michael Caine, Katharine Ross, Richard Chamberlain, aurait tenu du pur fantasme. Mais en 1978, la moitié de ce « beau linge » avait largement dépassé l’âge de la SWARM (4)retraite et venait cachetonner laborieusement dans des décors « high-tech » sortis de « VOYAGE AU FOND DES MERS » et des F/X à s’étouffer de rire.

Il faut – au moins une fois dans sa vie – avoir vu Fonda en prof paraplégique, s’injecter du venin d’abeille et rouler des yeux effarés avant de faire un infarctus. Eh oui ! Même Henry Fonda pouvait être mauvais ! Et profiter de Widmark en militaire borné, visiblement gêné d’apparaître dans un tel film, de Johnson et McMurray se disputant les faveurs de l’ex-Melanie de « AUTANT EN EMPORTE LE VENT » et bien sûr de l’imperturbable Caine qui parvient à garder un semblant de dignité dans un rôle d’entomologiste héroïque.

« Vous êtes Anglais ? », lui demande Widmark lors de leur rencontre. « Américain », répond absurdement Caine, « Depuis huit ans ».

Faire peur avec un requin-tueur, c'est chose aisée. Effrayer avec des oiseaux demande un certain savoir-faire, mais terroriser avec des abeilles nécessite un génie que les producteurs de « L’INÉVITABLE CATASTROPHE » n’ont pas. Du tout, même !

SWARM (1)
C'est le genre de film à voir entre amis, histoire de rire un bon coup, d’autant que le DVD comprend la version longue de 2 H 35 (vous avez bien lu), alors que le film durait  plus raisonnablement 1 H 56 à sa sortie en salles.

Le film-catastrophe première période, ne s’est jamais vraiment remis de ce naufrage. Doit-on le regretter ?

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 08:23

BRONSON COBURN
Au sein du casting miraculeux des « 7 MERCENAIRES » de John Sturges, il est deux acteurs qui se retrouvèrent quelques fois à l’écran, laissant deviner une alchimie inattendue, créée par leurs fondamentales différences.

Dans le commentaire du DVD de ce film, James Coburn évoque une anecdote révélatrice des relations qu'il entretenait avec Charles Bronson. À l’arrivée sur le plateau du jeune Allemand Horst Buchholz, Bronson l’accueillit par un « Hello, Horse ! ». Buchholz s’empressa de dire que cela se prononçait « Horst ». « Je sais », répondit simplementBRONSON COBURN (2) Bronson. Et Coburn d’éclater de son grand rire, en déclarant : « Il était merveilleux ! ».

Le grand comédien longiligne et bon-vivant et le petit « polack » renfrogné se retrouvèrent sous la direction du même réalisateur dans « LA GRANDE ÉVASION », où ils ont une courte séquence ensemble. Tentant de s’évader au début du film, ils se déguisent en ouvriers russes, et Coburn demande à Bronson de lui inculquer quelques notions de la langue. Un rapide échange humoristique, bien trop bref, mais qui laissait deviner le potentiel du duo.

Un tandem qui s’épanouit réellement en 1975 dans l’excellent « LE BAGARREUR », où Walter Hill sut tirer tout le suc de leur présence à l’image. Boxeur taciturne, Bronson assurait les séquences d’action, pendant que Coburn bouffait l’écran, en manager grande gueule et légèrement ringard. Une totale réussite, parfaitement équilibrée, où chacun met l’autre en valeur, sans chercher à l’éclipser.
Paradoxalement, si Coburn avait une réputation de joyeux compagnon, et Bronson de BRONSON COBURN (1)taiseux solitaire, Walter Hill a récemment raconté que c'est le premier qui lui causa des problèmes sur le plateau, alors que Bronson fit son possible pour arrondir les angles…

Ce qu’on sait moins, c'est que ces trois films ne furent pas les seules collaborations des acteurs : Bronson et Coburn s’étaient croisés en 1958 à la TV, pour un épisode de « THE TALES OF WELLS FARGO » : Bronson y incarnait Butch Cassidy, et Coburn un de ses acolytes nommé Idaho. Épisode mythique à n’en pas douter, qu’on aimerait bien voir un jour ressurgir en DVD.

Ils se retrouvèrent (plus ou moins) au début des années 80, comme hôtes de « 100 YEARS OF THE HOLLYWOOD WESTERN », où ils présentaient – sans jamais se croiser – un long documentaire sur le western américain.

L’étoffe des héros… La vraie.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 10:51

Dans « Z », le chef-d’œuvre de Costa-Gavras, mi-thriller mi-pamphlet, il y a un plan assez intrigant.

Envoyés pour « casser » une manif, des gros bras arrachent les affiches et tabassent les manifestants à coups de matraque.

À un moment donné, une des brutes épaisses – Marcel Bozzuffi, pour ne pas le nommer – fait gratuitement tomber un panneau, où est collée l’affiche du « BON, LA BRUTE, LE TRUAND », et sur lequel finira d'ailleurs un badaud assommé.

Z poster Leone
Pourquoi s’en prend-il au beau poster de Jean Mascii ? Y a-t-il une signification ? Le film de Leone est-il censé représenter la liberté d’expression foulée au pied ? Gavras fait-il un clin d’œil à un genre populaire dont il a su retrouver l’efficacité dans son film ? Ou alors… Est-ce la seule affiche qu’a pu trouver l’accessoiriste à Alger, pour le tournage de la scène ?

Toujours est-il que ce télescopage entre le western italien et le western politique a une résonnance étrangement cohérente…

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 09:51

Acteur et réalisateur mexicain, découvert en lieutenant hilare au sourire « plein de dents » dans « LA HORDE SAUVAGE », où il était sous les ordres d’Emilio Fernández.

On l’a revu en bandit dans « EL TOPO », il apparaît dans « BONANZA » et « GUNSMOKE », joue Pepe dans « LA BRIGADE DU TEXAS », mais c'est pour le rôle de « El Guapo », le chef des pillards mégalo et égotique dans « ¡3 AMIGOS ! », qu'il restera dans les mémoires. Il y volait la vedette à tous ses partenaires !

Alfonso Arau fête ses 78 ans, aujourd'hui. Happy birthday, Guapo !
ARAU anniv

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 20:34

GORILLA AT LARGE
Il y a des films comme ça, qui sont complètement irrésistibles. Par exemple ? Une série B GORILLA AT LARGE (4)de 1954 inédite en France, racontant par le menu l’enquête au sein d’un cirque à la suite d’une série de meurtres dont le suspect n°1 est…GORILLA AT LARGE (1) un gorille !

« GORILLA AT LARGE » est un splendide nanar, tourné en 3-D, avec un casting ahurissant : Lee J. Cobb et Raymond Burr (qui se ressemblent tellement, qu’on les confond pendant tout le film), Anne Bancroft qui a longtemps ramé avant son Oscar, Cameron Mitchell, Lee Marvin et Billy Curtis, le nain de « L'HOMME DES HAUTES PLAINES ». Sans oublier l’anonyme figurant dans son piteux costume de grand singe, qui GORILLA AT LARGE (3)n’est pas pour rien dans le charme kitsch de la chose.

« GORILLA AT LARGE » (s’il était sorti en France, « GARE AU GORILLE ! » aurait été le titre rêvé), c'est vraiment tout ce qu’on aime dans le film « so bad it’s good » : un whodunit absurde, des rebondissements tirés par les cheveux, des couleurs criardes, et quelques moments culte, comme ce face à face à travers les barreaux d’une cage, entre le flic Lee Marvin et le « gorille » dont il imite les mouvements. Du pur plaisir de connaisseur !

Le film est sorti il y a quelque temps en zone 1, dans la collection « MIDNITE MOVIES », en double-programme avec un autre nanar beaucoup moins rigolo : « MYSTERY ON MONSTER ISLAND ».
GORILLA AT LARGE (2)

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 18:26

IS ANYBODY THERE (2)
La presse anglaise a unanimement salué « IS ANYBODY THERE ? » comme un des IS ANYBODY THERE (1)meilleurs rôles de la carrière de Michael Caine. Ce n’est pas la première fois qu'il reçoit de telles accolades, mais il faut bien dire que cette comédie douce-amère lui offre une magnifique opportunité.

Situé dans une maison de retraite tenue par les parents d’un petit garçon hanté par la mort, le film raconte l’amitié entre celui-ci et un vieux magicien au bout du rouleau, venu mourir là. Rien d’original, et la comédie parfois féroce est un peu convenue, mais à partir du moment où le vieux Clarence commence à perdre la tête, l’émotion monte en puissance, et le film prend une dimension bouleversante.

Agressif, arrogant, mal embouché, Caine nage comme un poisson dans l’eau, mais il assure les séquences plus délicates avec une sobriété totale. Toute la fugue sur la tombe de son ex-femme, et le retour en voiture, font effectivement partie de ses grands accomplissements en tant que comédien.

« IS ANYBODY THERE ? » est un très joli film, à ne surtout pas voir un jour de cafard, car il laisse sur une sensation d’inéluctable assez poignante, malgré une tentative de happy end.

À l’âge où la plupart des acteurs prennent leur retraite, Michael Caine semble encore capable de se réinventer. Chapeau, sir.

Et espérons que ce film connaîtra une sortie en France.
IS ANYBODY THERE

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 13:43

WILLIAM CONRAD
Homme de radio, producteur et réalisateur, l’imposant William Conrad s’est fait connaître grâce à la série des seventies « CANNON », où il jouait un privé obèse et débonnaire, des plus atypiques. Auparavant, c'est sa voix de baryton qui était familière : il avait créé le rôle du shérif Matt Dillon sur les ondes dans la série radiophonique « GUNSMOKE », et avaitWILLIAM CONRAD suite prêté son timbre puissant à la voix « off » de la série « LE FUGITIF ».

Plutôt spécialisé dans le film noir, Conrad a tourné quelques westerns, où son physique et son intelligence, créaient des personnages originaux : il est shérif dans « FOUR FACES WEST », joue un Français (avec l’accent !) dans « L’ÉTOILE DU DESTIN », il est remarquable en hors-la-loi brutal et despotique dans « JOHNNY CONCHO », et trouve son meilleur rôle avec le shérif obstiné et quasi-suicidaire dans « LA CHEVAUCHÉE DU RETOUR » où son face à face dramatique avec Anthony Quinn fait des étincelles.

Il apparaît dans deux épisodes de « BAT MASTERSON » et autant de « HAVE GUN – WILL TRAVEL », prête sa voix « off » à « GERONIMO » et « CHISUM ».

Après « CANNON », il tient encore la vedette des séries « LA LOI EST LA LOI » et « L'HOMME À L’ORCHIDÉE ».
WILLIAM CONRAD (1)

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