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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 11:21

Avant de devenir une icône du film 'indépendant' avec son ami Monte Hellman, l’alter-ego de Sam Peckinpah et le modèle de toute une génération d’acteurs, Warren Oates a ramé comme tout le monde.

La preuve ? Son apparition dans l’épisode « THE MUTANT » de la série de SF « THE OUTER LIMITS ». Il y jouait un botaniste exposé trop longtemps à de vilaines radiations et se transformant progressivement en drôle de créature aux yeux globuleux, capable de tuer quelqu’un rien qu’en l’effleurant.

OATES dur
Qu’on se rassure, Warren n’est pas le seul à s’être mis dans des états seconds pour cette série, connue pour sa collection de monstres hilarants et de maquillages surréalistes.

Mais enfin… Il a quand même fait fort !

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:40

Elle s’est fait connaître par ses pièces à la radio et sa voix l’a rendue célèbre : c'est elle qui « doublait » Satan dans « L’EXORCISTE » !

Au cinéma, Mercedes McCambridge fut un grand second rôle : la lesbienne en cuir dans « LA SOIF DU MAL », Luz dans « GÉANT », la mère rapace dans « SOUDAIN, L’ÉTÉ DERNIER », mais c'est dans un western qu'elle a trouvé le rôle de sa vie, celui d’Emma l’ennemie jurée de Joan Crawford dans « JOHNNY GUITARE » où elle faisait littéralement froid dans le dos.

On l’a revue dans « LA RUÉE VERS L’OUEST », plusieurs « RAWHIDE », dans « LA GRANDE CARAVANE », « LE CLAN DES SACKETT ».

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 94 ans. Happy birthday, Mercedes…
McCAMBRIDGE anniv

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:15

PUMPKIN (1)Anne Bancroft, Peter Finch, James Mason, Maggie Smith, Richard Johnson à l’affiche, Jack Clayton (« LES INNOCENTS ») à la mise en scène, Harold Pinter au scénario et Georges PUMPKINDelerue à la musique. Étonnant qu’un film avec un tel générique soit si peu renommé !

« LE MANGEUR DE CITROUILLES » n’est certes pas une œuvre facile d’accès. C'est la description clinique d’une dépression nerveuse chez une mère de famille anglaise, dont la névrose consiste à faire des enfants. À changer de mari s’il le faut, mais à « pondre » perpétuellement comme une reine de la ruche, jusqu'à effrayer son entourage. C'est aussi unePUMPKIN (3) chronique de l’infidélité et certainement de beaucoup d’autres choses moins décryptables. Car l’écriture de Pinter, on le sait, n’a rien d’explicite et il faut souvent se contenter de questions sans réponse, d’amorces de drames avortés, de résolutions bancales.

Magnifiquement filmé en noir & blanc et joliment cadré par cet amoureux de l’image qu’était Clayton, « LE MANGEUR DE CITROUILLES » tient entièrement sur les épaules d’Anne Bancroft, absolument extraordinaire dans ce rôle complexe, auquel elle apporte toute sa profondeur instable. À ses côtés, James Mason apparaît peu mais fait impression, dans un rôle de cocu excessivement glauque et Maggie Smith toute jeune, joue une bécasse trop bavarde. 

Ce film, pas si éloigné des préoccupations d’un Ingmar Bergman, n’est évidemment pas à mettre entre toutes les mains, mais il est récemment sorti en Angleterre en DVD, dans une belle copie en 16/9, sous-titrée en Anglais.
PUMPKIN (2)

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 19:46

THE MOB (1)Signalons la sortie en Espagne et sous le titre « EL PODER INVISIBLE » d’un classique du film noir cité dans toutes les anthologies du genre : « DANS LA GUEULE DU LOUP » introuvable depuis des années, et réalisé par l’excellent Robert Parrish chouchou des cinéphiles français dans les années 50.

Le principal intérêt du film, outre son magnifique noir & blanc, provient d’un scénario préfigurant « SUR LES QUAIS » et aussi les polars de Hongkong de John Woo et autres : le héros en est un flic (Broderick Crawford) s’infiltrant parmi les dockers afin de démasquer un gang de racketteurs. Il découvrira qu'il n’est pas seul sur le coup. Le duo d’infiltrés est un concept très en avance sur son temps !

Aux côtés de Crawford et de l’impeccable Richard Kiley jouant son ami-ennemi ambigu, on aperçoit le tout débutant Ernest Borgnine dont c'était le 3ème film, dans un rôle de mafioso rigolard, le menaçant Neville Brand jouant son lieutenant, ainsi qu’une tripotée de « trognes » dans des tout petits rôles comme Frank DeKova, Emile Meyer, John Marley et même Charles Bronson figurant en docker râleur.

THE MOB
La copie sortie en Espagne est de bonne qualité et comprend une v.o. hélas dépourvue de sous-titres. Mais d’ici à ce qu'il sorte en France…

 

À NOTER : le titre original du film est « THE MOB », mais il est intitulé « REMEMBER THAT FACE » en Angleterre.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:26

Justement, tiens… Puisque nous parlions récemment du décès de son frère Peter Graves, nous revient en mémoire un des premiers emplois de James Arness au cinéma.

Quelques années avant son succès dans « GUNSMOKE » ou dans la série « LA CONQUÊTE DE L’OUEST », le sympathique géant était apparu quelques secondes dans « LA CHOSE D’UN AUTRE MONDE », classique du film de SF, co-réalisé par Howard Hawks. Ce qui paraît tout à fait honorable au premier regard, sauf évidemment… si on joue la ‘chose’ en question.

ARNESS dur
Vêtu d’un pyjama gris, affublé d’un faux crâne et de grosses mains griffues, le pauvre Arness apparaissait le temps de grognonner (oui, les extra-terrestres dissimulés sous la banquise grognonnent) et de prendre un gros coup de jus.

Même les nains ont commencé petits, disait Werner Herzog. Pareil pour les géants…

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 13:20

Parce que c'est tout de même une bien triste nouvelle et qu’on a du mal à s’y faire, petit retour sur la mort de Peter Graves.

Ce géant calme et toujours propre sur lui, qui a occupé le petit écran pendant plusieurs décades à l’instar de Robert Stack, Leslie Nielsen ou son frère James Arness, incarnant avec un inébranlable sérieux le ‘héros’ All-American tel que la télé l’a figé de série en série.

GRAVES ENCORE (1)
Et puis ces deux images, pour se souvenir qu'il n’a pas été que Mr. Phelps, l'homme qui regardait les bandes magnétiques « s’auto-détruire ».

Sur la photo en noir & blanc, Graves s'apprête à se faire arrêter au début de « LA NUIT DU CHASSEUR » et dans l’autre, il côtoie une autre icône de la télévision : David Vincent alias Roy Thiness dans un épisode des « ENVAHISSEURS ».

GRAVES ENCORE
Petite consolation : la série « MISSION : IMPOSSIBLE » étant rediffusée en boucle sur une chaîne ou l’autre à longueur d’année, Peter Graves n’est pas tout à fait mort. Ou alors s’il l’est, il fait probablement semblant, histoire d’arnaquer le dictateur basané d’un pays imaginaire d’Amérique du Sud.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 09:48

ULEE GOLD (1)Curieux film que « L’OR DE LA VIE », qu’on dirait écrit pour Clint Eastwood qui est « remplacé » par le fils d’Henry Fonda

Le scénario est un mélange pas toujours homogène de film d’auteur destiné au festival de Sundance et de polar classique. Victor Nuñez monte une mayonnaise en établissant leULEE GOLD personnage de Ulee comme un ‘viet vet’ taiseux devenu apiculteur, et le confronte à des dealers menaçant sa famille. Alors qu’on s’attend à un happening utilisant les aptitudes de l’ex-soldat dans son bayou natal, le scénario continue sa gentille progression molle, jusqu'à un dénouement tranquille où la seule effusion de sang est une blessure à l’épaule sans gravité. On ne s’attendait pas à « RAMBO », mais au moins à « LA HORSE » !

Toujours est-il que si « L’OR DE LA VIE » laisse indéniablement sur sa faim, Peter Fonda y trouve un de ses meilleurs rôles, celui d’un homme seul renfermé sur lui-même et son passé. À ses côtés, d’excellents acteurs inconnus parmi lesquels une toute jeune Jessica Biel en ado rebelle.

Grâce à ce film, on en apprend beaucoup sur le travail du miel, on voit de jolis paysages des Everglades et si on se laisse prendre par ce rythme lent et contemplatif, on peut même prendre un certain plaisir à voir se dérouler cette histoire en creux qui refuse obstinément tout spectaculaire. Un choix respectable, mais qui laisse sur une sensation d’inconsistance.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 09:03

À force de le voir au fil des années, avec son visage buriné, impassible, son casque de cheveux blancs, on avait fini par le croire immortel. Pourtant, Peter Graves vient de mourir à l’âge de 84 ans.

De son vrai nom Peter Aurness, il était le frère de James Arness et s’était fait connaître à travers le personnage de Jim Phelps dans la série « MISSION : IMPOSSIBLE » dans les années 60 et 70. Il reprit son rôle au début des années 90 pour un bref revival.

Graves est également connu pour son (court) rôle du père des gamins dans « LA NUIT DU CHASSEUR » et du pilote « aimant les films de gladiateurs » dans « Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ? ».

Il a tourné quelques westerns : la série TV « FURY » pendant cinq ans, « LA LOI DU SCALP », « LE FORT DE LA VENGEANCE », « LE RAID », « LA HACHE SANGLANTE », « LE RANCH DE L’INJUSTICE » ou « TEXAS, NOUS VOILÀ ! », le plus souvent dans des rôles de militaires rigides.

Il a plus ou moins repris son emploi de Phelps dans un ‘spaghetti’ : « 5 HOMMES ARMÉS », aux côtés de Bud Spencer. R.I.P.
GRAVES RIP

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 20:13

Taux d’abstention record aujourd'hui, pour le premier tour des Régionales, et ce partout en France.

Les analystes vont se déchaîner, décortiquer, expliquer, conseiller, regretter… Bien sûr, les débats n’ont pas volé bien haut, évidemment les électeurs sont écœurés. Mais aussi, pourquoi ne pas prendre exemple sur de glorieux aînés, qui eux savaient faire vibrer la corde patriotique ?

Dans « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE » par exemple : d’un côté l’avocat Jimmy Stewart appuyé par John Wayne (déjà, ça en jette), de l’autre Lee Marvin et ses colistiers Lee Van Cleef et Strother Martin. Ça a tout de suite plus de gueule !

La bonne tenue des débats est assurée par Woody Strode et sa Winchester chargée, et la presse est dignement représentée par Edmond O’Brien un peu éméché mais très en verve. Le tout se déroule dans un saloon dont le bar est fermé pour quelques minutes, ce qui est tout de même plus convivial qu’un plateau de TV sur-éclairé. Et le tout se finit en bagarre après une tournée générale.

REGIONALES
En travaillant ainsi sur la forme (le fond, on verra plus tard) il est sûr et certain que les électeurs se rueraient en masse vers les urnes les plus proches.

Pas trop tard pour le second tour…

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 18:31

NINJA (1)Tiens… Un film intitulé « NINJA ASSASSIN » produit par les frères Wachowski et réalisé par l'homme qui signa l’intéressant « V POUR VENDETTA ». Voilà qui titille – modérément, mais quand même – la curiosité.

« NINJA ASSASSIN », c'est en fait un détournement de la vieille série télé « KUNG FU ». Ici, maître Pô est devenu fou et au lieu de former de gentils moinillons à attraper des galets, il les entraîne à la dure, à devenir desNINJA assassins redoutables en survêt noir à capuche. Heureusement, le ‘Petit Scarabée’ va se révolter et aider la CIA à démanteler l’organisation de Pô. C'est tout ? C'est tout. Pour le reste, c'est une succession ininterrompue de bastons fort bien réglées, mais rendues quasi inintelligibles par la pénombre et un montage hystérique, et de plans gore dont l’extrême violence est atténuée par l’utilisation de F/X numériques qui laisse une sensation de jeu vidéo.

N’oublions pas l’héroïne, une enquêtrice trop curieuse qui endosse le vieux rôle de Rae Dawn Chong dans « COMMANDO » et sert de faire-valoir/chauffeur/infirmière à notre Ninja. À ce sujet, il est heureux que celui-ci se régénère par la seule force de sa concentration, parce qu’avec tout le sang qu'il perd pendant le film, il y a de quoi fournir un centre de transfusion pour un bon trimestre.

Débile mais bien fichu, « NINJA ASSASSIN » ressemble davantage au « pilote » d’une série TV (de luxe) qu’à un long-métrage, mais il peut faire passer un moment agréable, sans aucun risque de céphalée.

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