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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 07:03

Doug McClure fut une figure régulière et sympathique du western, avec sa bonne tête et son sourire « plein de dents ». On s’en souvient essentiellement pour avoir joué le cowboy Trampas dans la série TV « LE VIRGINIEN » pendant dix ans.

Il figure en soldat dans « LA LOI DU SEIGNEUR », joue le plus jeune frère dans « LE VENT DE LA PLAINE », le gendre dans « LES PRAIRIES DE L’HONNEUR », il apparaît dans la minisérie « RACINES » et ne fait que passer en joueur de poker dans « MAVERICK ».

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 75 ans. Happy birthday, Doug.

McCLURE anniv

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 19:18

WILD GEESE 2 (1)Ce qui était bien dans « LES OIES SAUVAGES », c'était l’Afrique, et aussi les vieilles stars bronzées en treillis, les séquences d’action. Dans cette sequel tournée sept ans plus tard, on WILD GEESE 2a Berlin au lieu de l’Afrique, on n’a droit à aucune vieille star du premier film et à un peu d’action vers la fin.

« WILD GEESE 2 » devait être interprété par Richard Burton (auquel un hommage est rendu en intro), mais à sa mort,WILD GEESE 2 (3) c'est Edward Fox qui enfila son uniforme en devenant… son petit frère, également mercenaire !

Entre un vieux « SAS » sans érotisme et un long épisode de « MISSION : IMPOSSIBLE », ce film excessivement long et bavard se laisse regarder paresseusement, comme on lit un roman de gare. Le scénario est absurde : deux heures de film pour faire évader Rudolf Hess de sa geôle berlinoise où il croupit depuis 40 ans, et une fois dehors le WILD GEESE 2 (2)vieux nazi demande à regagner sa cellule ! Quant aux personnages, c'est rigoureusement n'importe quoi : Scott Glenn, qui passe la moitié de ses scènes torse-nu exhibant d’énormes biceps veineux, joue les yankees taciturnes en clone de James Coburn, Fox cabotine à outrance dans une caricature de ‘rosbif’ et Barbara Carrera joue les décorations. Le fan de « STAR TREK » sera ravi d’entrevoir Patrick Stewart en officier russe. Mais le fond est atteint avec Laurence Olivier qui fait de Hess un aimable papy gâteau à la voix haut-perchée, que nos héros traitent avec déférence et même affection. On croit rêver !

Un film d’aventures naïf et simplet, qui est aussi une sympathique arnaque : hormis le titre, il n’y a finalement aucune relation avec le film d’Andrew V. McLaglen…

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 11:10

Il y a quelques jours, Leonard ‘Spock’ Nimoy annonçait par voie de presse qu'il prenait sa retraite. Rien d’extraordinaire, vu son âge avancé.

NIMOY retraite

Mais à bien y regarder, c'est un phénomène relativement récent chez les stars. Jadis, les comédiens se retiraient en douceur comme Cary Grant ou bien sûr Garbo, ou mouraient jeunes (Steve McQueen) ou très jeunes (James Dean) ou à la tâche, entre deux projets (John Wayne) ou carrément pendant un tournage (Tyrone Power) ou juste avant (Bogart).

Aujourd'hui, avec la prolongation de la durée de vie, les acteurs ont le temps d’arriver à un âge où ils prennent la décision de se retirer de la vie publique, pour savourer une retraite bien méritée. Comme tout le monde.

À 80 ans, Sean Connery et Gene Hackman ont ainsi annoncé qu'ils ne reparaîtraient plus devant une caméra.

Fort heureusement, des « cas » comme Clint Eastwood ou son copain Eli Wallach sont encore là pour démentir cette tendance !

« Le monde se divise en deux, mon ami. Ceux qui prennent leur retraite et... »

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:14

Nous apprenons la mort à l'âge de 92 ans, de Lena Horne, légendaire chanteuse noire, pilier du « Cotton Club », dont la peau était si claire que les studios hollywoodiens créèrent un maquillage foncé afin que le public ne la confonde pas avec une femme blanche !

Elle tourna très peu de films, et parmi ceux-ci le western « UNE POIGNÉE DE PLOMB » au tournage tourmenté. Elle s’en est allée rejoindre Cab Calloway et Duke Ellington. R.I.P.

LENA HORNE RIP

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:09

PASSAGEIl y a des films qui ont complètement disparu de la circulation. Inédits en vidéo, jamais diffusés à la télé, oubliés depuis longtemps par les rares spectateurs qui les ont vus au cinéma (et souvent à juste titre !), ils ressurgissent parfois on ne sait trop pourquoi.

Ainsi qui se souvient de « PASSEUR D’HOMMES » ? Un film de guerre signé de l’inénarrable J. Lee-Thompson, dont le héros est un Basque (nommé… ‘Le Basque’ d'ailleurs) qui aide des Juifs à passer la frontière pendant la guerre. Rien d’extraordinaire là-dedans, hormis un casting des plus hétéroclites : c'est Anthony Quinn l'homme aux cent nationalités et ethnies qui incarne le rôle-titre avec le béret ad-hoc. Autour de lui de grands noms hollywoodiens comme James Mason, Patricia Neal campent les fuyards, l’inévitable Christopher Lee joue un Gitan qui finit en barbecue, on aperçoit les Français habitués aux copros que sont Michel Lonsdale et Marcel Bozzuffi, ainsi que Kay Lenz, le débutant Jim Broadbent et cerise sur le gâteau : Malcolm McDowell dans un rôle de nazi hystérique dont le string kangourou à croix gammée hante encore les mémoires de ceux qui ont vu le film ! Résolument culte, le string.

Très peu de chances donc, que « PASSEUR D’HOMMES » soit devenu un chef-d’œuvre en 30 ans, mais la nostalgie aidant, il n’est pas impossible qu'il puisse permettre une soirée de franche rigolade entre amis.

Éditeurs DVD, à vous !

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 09:09

DAYBREAKERSEn utilisant les vieilles recettes de « LA PLANÈTE DES SINGES » (le vrai) et « MATRIX », les réalisateurs décrivent un monde dominé par les vampires, où l’être humain n’est plus DAYBREAKERS (2)qu’un gibier traqué en voie d’extinction ou une simple ressource de nourriture élevée en batterie.

C'est amusant au début, puis peu à peu les similitudes avec notre monde en crise apparaissent et créent le malaise. Mis à part nos habitudes alimentaires, en quoi sommes-nous si différents de ces monstres ? C'est la grande force deDAYBREAKERS (1) « DAYBREAKERS » que de faire accepter rapidement son univers inversé, sans sombrer dans les F/X trop voyants et de transposer habilement les tares de notre société dans celle des buveurs de sang.

Le scénario demeure hélas, un peu trop anecdotique et se résume trop souvent à des poursuites et fusillades. Le choix de comédiens « hors-genre » ajoute à la crédibilité de l’ensemble, même si Willem Dafoe ou Sam Neill font dans la routine pantouflarde, malgré les arbalètes et les lentilles de contact jaunes.

« DAYBREAKERS » est donc une heureuse surprise, un film jamais ennuyeux, avec un très joli travail à l’image et au décor et même quelques moments émouvants comme ces vampires dégénérés rejetés par leur propre espèce, qui sont traînés, enchaînés au soleil où ils s’enflamment et se consument en quelques secondes.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 08:48

Comédienne de télévision et de séries B apparue au début des seventies, Meg Foster est surtout mémorable pour ses yeux incroyablement clairs et hypnotiques.

Si sa carrière est globalement décevante, elle a tout de même tourné avec Peckinpah (« OSTERMAN WEEK-END »), Boorman (« LA FORÊT D’ÉMERAUDE ») et Carpenter (« INVASION LOS ANGELES »).

Après une éclipse de quelques années, il semble qu'elle revienne sur les écrans. Elle fête aujourd'hui ses 62 ans. Happy birthday, Meg…

MEG FOSTER anniv

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 19:13

RACE WITH DEVIL (3)Alors qu'ils passent leur première nuit dans leur mobil home, en route pour aller skier à Aspen, Warren Oates lève son verre et trinque avec ses trois amis : « Je bois aux RACE WITH DEVILmeilleures vacances de notre vie ! », dit-il.

Évidemment, on se doute bien qu’à partir de là, l’aventure va tourner vinaigre. « LA COURSE CONTRE L’ENFER » inspire la sympathie par son casting, par son côté série BRACE WITH DEVIL (1) assumé. Mais le scénario semble avoir été écrit par une équipe de cascadeurs qui a trouvé un vague prétexte (une secte satanique adepte des sacrifices humains !) pour amener la grosse poursuite de voiture finale qui est le clou et la raison d’être de toute l’entreprise.

L’étude de caractères est quasi-nulle : deux braves blaireaux amateurs de motos (Peter Fonda oblige), leurs épouses hurleuses, des ploucs inquiétants… Difficile vraiment, de s’intéresser à qui que ce soit dans ce RACE WITH DEVIL (2) film. Même Warren Oates malgré son inimitable naturel, n’arrive pas à donner la moindre épaisseur humaine à son rôle. On reconnaît également Loretta Switt de la série « MASH » et R.G. Armstrong qui joue – comme d'habitude – un shérif.

Alors bien sûr, le temps passe très lentement, on s’étonne même que le film fasse à peine 88 minutes. Et ce n’est pas la tôle froissée de la fin qui risque d’éveiller un soupçon d’intérêt, même si les cascades sont bien réglées. Seule la visite d’une Amérique profonde rarement vue au cinéma, peut intriguer.

Après le remarquable « L'HOMME SANS FRONTIÈRE », Fonda Jr. et Oates ont pas mal bourlingué ensemble. Ils auraient peut-être dû mieux choisir leurs films…

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:44

« THE WEDDING PARTY » est sorti en salles en 1969, soit six ans après son tournage. Co-réalisé par l’étudiant Brian DePalma, c'est un petit film d’amateur en noir & blanc, une comédie décousue située pendant les préparatifs d’une fête de mariage. Il est certain que sans la présence au générique d’un débutant rondouillard de 20 ans nommé Robert Denero, nul n’aurait plus jamais entendu parler de cette chose difficilement regardable.

Le jeune « Denero » se fera connaître sous le nom de ‘De Niro’. Ce qui explique que le film ne cesse d’être réédité en DVD. Généralement, les jaquettes utilisent des photos de l’acteur en smoking tirées du « DERNIER NABAB » et lui mettent une fiancée au bras : Jill Clayburgh, dont c'est également la première apparition à l’écran.

DE NIRO dur

En fait le jeune Bob n’apparaît que peu dans le film. Il joue ‘Cecil’ un des deux copains du fiancé, qui glandouillent et improvisent à tout-va en attendant la soirée. Avec sa coupe en brosse, ses bonnes joues, ses shorts de tennis et ses vestes à carreaux, le futur « RAGING BULL » est quasi-méconnaissable. Et il ne retournera plus avant cinq ans. À nouveau avec DePalma. Pas rancunier, le Denero !

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 10:55

La réédition imminente de « SOLEIL ROUGE » en Angleterre nous rappelle que ce film aux nationalités multiples a connu de très nombreuses éditions DVD à travers le monde depuis la création du support. Il fut même un des premiers westerns à sortir en zone 1, à l’aube du DVD. 

Depuis, les jaquettes se sont multipliées jusqu'au vertige. En voici un modeste échantillon.

RED SUN divers

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