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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 17:02

4TH WAR (1)« Je l’ignore. Mais la 4ème guerre mondiale se fera à coups de pierre », répondit Einstein, quand on lui demanda avec quelles armes serait faite une 3ème guerre mondiale.

4TH WARC'est donc de là que vient le titre de « LA QUATRIÈME GUERRE », un film de John Frankenheimer, réalisateur inégal mais jamais totalement inintéressant. Le film raconte4TH WAR (2) l’affrontement de deux chiens de guerre : un colonel U.S. ancien du Vietnam macho et indiscipliné et un officier russe, vétéran de l’Afghanistan, aimable comme une grille de goulag. Deux vieux routiers, privés de combat qui vont mener leur petite guéguerre privée des deux côtés de la frontière allemande. Le scénario est à la fois simple et malin, même si on aurait aimé un peu plus de finesse dans le personnage du Russe, joué par Jürgen Prochnow comme un nazi de série Z dans un film de propagande des années 40. Face à lui, Roy Scheider a plus de grain à moudre et fait très bien son travail. Mais on ne peut s’empêcher de rêver à ce qu’aurait pu être ce film avec de grosses pointures comme – 4TH WAR (3)par exemple – Eastwood et Klaus Maria Brandauer.

Malgré ses aspects un peu fauchés, son manque de seconds rôles accrocheurs (Harry Dean Stanton paraît bien malingre et trop ‘grunge » pour jouer un général fort en gueule), « LA QUATRIÈME GUERRE » fonctionne à peu près, grandement aidé par la belle photo de Gerry Fisher et la BO de Bill Conti. Sans oublier le sens du cadre reconnaissable au premier coup d’œil de Frankenheimer, avec ses contre-plongées, ses courtes focales et ses raccords « à effets » d’une séquence à l’autre. On sent tout de même parfois que le film a connu des problèmes de montage par sa courte durée et des maladresses narratives (le son « off » d’une scène qu’on ne voit pas, sur les images d’une autre). Il est plus que probable que ce scénario aurait pris toute son ampleur s’il avait été tourné par ce même réalisateur, mais… quinze ans plus tôt.

4TH WAR (4)

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:07

Comme cette rubrique l’a déjà souvent démontré, il est effectivement « dur parfois de gagner sa vie ».

Preuve cette fois, cette image tirée d’un film allemand indéterminé de la série des « Edgar Wallace » des années 60.

BULLDOG dur

En l’occurrence, nous ne pensons pas à Klaus Kinski, qui avait déjà tourné des wagons de joyeux nanars de cette collection et fera bien pire par la suite, mais plutôt… au chien. Ce pauvre bulldog à qui on n’avait pas demandé son avis et qui se retrouve au lit, dans les bras d’un Kinski mal rasé, manifestement de mauvais poil et armé qui plus est…

Que faisait la SPA ?

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 10:39

Second rôle des seventies, au physique inquiétant, cantonné aux rôles de voyous comme dans « LE CERCLE NOIR » ou « MISTER MAJESTYK », Paul Koslo fut aussi le gentil motard dans « LE SURVIVANT ».

Il a tourné quelques westerns : il fut un des traqueurs dans « JOE KIDD », le maire dans « LA PORTE DU PARADIS », un hors-la-loi dans le téléfilm « LES FILLES DE JOSHUA CABE » ou dans « UNE BIBLE ET UN FUSIL », un chasseur de primes dans « LE CLAN DES SACKETT ». Il s’est peu à peu retiré des écrans pour se consacrer au théâtre.

Aujourd'hui, il fête ses 66 ans. Happy birthday, Paul.

KOSLO anniv 

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 14:11

NUMBER ONEAvant de devenir le personnage public controversé de la fin de sa vie, Charlton Heston fut un grand comédien volontiers ‘bigger than life’ et les personnages quotidiens, les « M.NUMBER ONE (1) Tout-le-monde » sont plutôt rares dans sa filmo.

Aussi serions-nous curieux de découvrir un jour « NUMBER ONE » (également connu sous le titre « PRO »), un film tourné en 1969 par Tom Gries, son réalisateur de « WILL PENNY LE SOLITAIRE », et que l’acteur considère comme un de ses meilleurs rôles. Il y incarne un joueur de foot en fin de carrière, qui s’accroche à sa gloire passée, jusqu'à devenir pathétique et irrécupérable. Un contremploi osé, pour le moins ! Surtout pour un acteur de 46 ans au faîte de sa popularité.

Heston est entouré de Bruce Dern, Jessica Walter (la foldingue de « UN FRISSON DANS LA NUIT »), de l’excellent John Randolph, de Diana Muldaur, de l’ex-footballeur et ex-Tarzan Mike Henry, et G.D. Spradlin.

La BO est signée Dominic Frontiere et comme Tom Gries a souvent signé des films dignes d’intérêt, on aimerait bien voir ressurgir celui-ci, qui est resté dans les tiroirs français, car traitant d’un sport qui nous est totalement étranger : le football américain.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 08:53

Difficile de ne pas être catalogué quand on démarre une carrière avec un rôle de tueur d’enfants dans « M LE MAUDIT » et qu’en plus on s’y montre génial.

Avec son physique rondouillard, son œil globuleux, sa voix geignarde, sa petite taille, Peter Lorre a toujours joué des personnages veules, malsains que ce soit en Allemagne ou aux U.S.A. où il s’exila, avant d’évoluer peu à peu vers les emplois plus parodiques. Il fut un proche de Bogart avec qui il tourna plusieurs fois, tourna avec Hitchcock, s’amusa chez Corman où son cabotinage en roue-libre était souvent réjouissant.

Aujourd'hui il aurait fêté ses 106 ans. Happy birthday, Mr Lorre.

LORRE anniv

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 23:28

RUE CHAUDE (1)« LA RUE CHAUDE » est un des films les moins connus d’Edward Dmytryk qui, s’il n’a rien d’un chef-d’œuvre, mérite d’être redécouvert car il a tous les atouts d’un cult-movie pas RUE CHAUDE (4)piqué des vers. RUE CHAUDE

Le film démarre comme une sorte d’ersatz de Tennessee Williams, filmé dans un clair-obscur de ‘film noir’ et à l’arrivée à New Orleans se mue progressivement en mélodrame tellement sordide qu'il frise la parodie pure et simple. Pourtant tout le monde semble prendre le scénario très au sérieux, à commencer par les comédiens castés en dépit du bon sens : l’ambigu Anglais Laurence Harvey joue un fermier texan naïf et fou d’amour, Anne Baxter une cantinière mexicaine (avé l’accent !), Barbara Stanwyck est hallucinante en maquerelle lesbienne mariée à un cul-de-jatte (sic !) RUE CHAUDE (2)et la très distinguée Capucine est une traînée, vedette du bordel où elle officie. Quant à Jane Fonda, elle s’éclate à camper une clocharde mineure et allumeuse à la vulgarité revigorante.

Cela pourrait être glauque et poisseux, comme un bon vieux Elia Kazan, mais à force de dialogues emphatiques, de grandes envolées sentimentales, « LA RUE CHAUDE » a plutôt opté pour le kitsch (le ‘camp’ comme disent les Américains) et en acquiert un certain charme au second degré.

Parmi les vraies qualités du film : un sublime noir & blanc de Joe McDonald, une BO jazzy d’Elmer Bernstein et un générique superbe, suivant les pérégrinations d’un chat noir sur son territoire nocturne. Il vaut à lui seul le déplacement.

Un drôle de film qui entre définitivement dans la catégorie des « so bad they’re good ». Tellement mauvais qu'il en devient bon !

RUE CHAUDE (3) 

 

À NOTER : Lee Marvin est mentionné au générique du film sur IMDB, mais il s’agit manifestement d’une erreur, puisqu’il n’apparaît absolument pas dans « LA RUE CHAUDE ».

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:34

DEMON DES FEMMESTout amateur de cinéma américain ou presque est amateur de Robert Aldrich, qui cumule les qualités et les défauts des films venus des U.S.A.

L'homme a signé une petite trentaine d’opus, plus ou moins aboutis, plus ou moins réussis, mais certains sont de véritables monuments. Et quelques uns sont toujours inédits en DVD. DEMON DES FEMMES (1)« TOUT PRÈS DE SATAN », « TRAHISON À ATHÈNES », « L’UTIMATUM DES 3 MERCENAIRES » ou « BANDE DE FLICS ! ». Et plus grave : « LE DÉMON DES FEMMES ».

Charge virulente, mal-élevée, obscène contre Hollywood, ce film hors-normes est un mal-aimé. Tourné juste après le succès des « 12 SALOPARDS », il fut un gros échec commercial.

Kim Novak y trouvait un double rôle très similaire à celui qu'elle tenait dans « SUEURS FROIDES », Peter Finch jouait son mentor. Autour d’eux : Ernest Borgnine en mogul, les Italiens Rossella Falk, Gabriele Tinti et Valentina Cortese. On y croisait aussi l’altmanien Michael Murphy et dans un ‘caméo’ le brave George Kennedy.

« LE DÉMON DES FEMMES » dure 2 H 10, on y voit une fausse pub absolument traumatisante pour de la nourriture pour chiens. Et c'est du pur Aldrich sans filtre. On aime ou on déteste.

Quoiqu’il en soit, il DOIT absolument sortir en DVD ! C'est indispensable…

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:38

Il a débuté dans la télé ‘live’ des fifties, signé une soixantaine de longs-métrages et n’est toujours pas à la retraite.

Il a tellement tourné de classiques qu’on peut s’amuser à choisir ses préférés : « 12 HOMMES EN COLÈRE », « LA COLLINE DES HOMMES PERDUS », « THE OFFENCE » (le meilleur rôle de Sean Connery) ou « LE VERDICT ». Ou alors s’étonner qu'il ait dans le même temps, tourné autant de navets : le remake de « GLORIA » avec Sharon Stone, le navrant « L’AVOCAT DU DIABLE », le raté « FAMILY BUSINESS ». Sans oublier les classiques connus et reconnus comme « SERPICO » ou « UN APRÈS-MIDI DE CHIEN » qu’on a tellement vus qu’on ne sait plus vraiment quoi en penser.

Sidney Lumet fête aujourd'hui ses 86 ans. Happy birthday, M. Lumet et… respect !

LUMET anniv

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 22:22

GREEN ZONEAvec « LA CHUTE DU FAUCON NOIR », « SPY GAME », « MENSONGES D’ÉTAT », « DÉMINEURS » et quelques autres, le film de guerre contemporain a pris un visage réaliste, militant parfois, plus honnête et lucide que lors des décennies précédentes. « GREEN ZONE » participe de cette mouvance et traite à chaud de l’affaire des armes de destruction massives en Irak. Ici l’ennemi n’a ni visage, ni nationalité, ni ethnie : c'est le Mensonge. Là aussi, un « mensonge d’État » qui fabrique de toutes pièces un motif pour partir en guerre.

Dans le monde décrit par Paul Greengrass, les dés sont systématiquement pipés, la trahison est un mode de fonctionnement normal et l’assassinat se justifie toujours. La pourriture a tellement tout imprégné, qu’on a du mal à croire qu’un héros ‘All American’, naïf et courageux comme Matt Damon puisse encore exister. On dirait un fossile d’une autre ère – celle des films de guerre de John Wayne ou Errol Flynn – égaré dans le 21ème siècle, une sorte de symbole sur pattes, plutôt qu’un individu de chair et de sang. De toute façon, ce n’est pas lui le vrai héros du film, mais ‘Freddy’, le traducteur unijambiste dont la destinée est la seule à vraiment nous intéresser. Car malgré ses qualités et son rythme, « GREEN ZONE » est un film froid et désincarné et la réalisation « à l’arrachée » est parfois lassante, car pas toujours justifiée : on a envie de boulonner la caméra au sol de temps en temps !

Mais le fait que l’Amérique puisse produire un tel film, si peu de temps après les évènements qu'il décrit, force le respect.

GREEN ZONE (1)

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 09:52

20 MOVIE PACKUn « SPAGHETTI WESTERN 20 MOVIE PACK » est annoncé en zone 1 pour le 17 août, au prix défiant toute concurrence de 14, 98 $ ! Évidemment, à ce prix-là pour vingt films, on se méfie…

Il n’empêche que dans le lot, on trouve plusieurs Lee Van Cleef : « LA MORT ÉTAIT AU RENDEZ-VOUS », « PAS DE PITIÉ POUR LES SALOPARDS », « LES IMPITOYABLES », « LE GRAND DUEL » (rien d’inédit, donc), quelques films que « WWW » réclamait ici-même : « AMIGO, MON COLT A DEUX MOTS À TE DIRE », « DEUX FOIS TRAÎTRE » ou « CHINA 9, LIBERTY 37 ». Plus « JOHNNY YUMA » ou encore « RINGO, CHERCHE UNE PLACE POUR MOURIR ».

Il est à craindre des transferts antédiluviens en 4/3 et Pan & Scan. Mais… Sait-on jamais ?

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