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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 12:06

Tony Curtis vient de mourir à l’âge de 85 ans. Jeune premier des années 50, spécialisé dans les séries B d’action, il a connu quelques beaux rôles dans « CERTAINS L’AIMENT CHAUD » et surtout « LE GRAND CHANTAGE » où il jouait un attaché de presse opportuniste. Il surprit avec le personnage du serial killer dans « L’ÉTRANGLEUR DE BOSTON » avant que sa carrière ne s’enlise doucement à la télé et dans des petites productions. C'est Jamie Lee, la fille qu'il eut avec Janet Leigh, qui perpétua le nom à Hollywood.

CURTIS RIP

En France, il est essentiellement populaire pour le rôle de Danny Wilde dans la série « AMICALEMENT VÔTRE » dont les épisodes repassent en boucle depuis plus de trente ans. R.I.P.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 08:57

DEPUTY (1)Il y a quelque temps, les éditions « TIMELESS » avaient sorti une sorte de ‘best of’ de la série « THE DEPUTY » diffusée entre 1959 et ’61. Voilà qu’aujourd'hui ils se fendent d’une intégrale (pourquoi ne l’ont-ils pas fait directement ?) comprenant les 77 épisodes composant les deux saisons tournées.

Outre la petite arnaque de base (Henry Fonda n’apparaît que quelques minutes par épisode et parfois pas du tout !), cette sympathique sérieDEPUTY western en noir & blanc de 26 minutes, a accueilli de nombreuses ‘guests’ chères au cœur de « WWW » : Robert J. Wilke, Marie Windsor, Denver Pyle, Clu Gulager, Henry Brandon, George Kennedy (débutant), Edgar Buchanan, Leo Gordon, les belles Jean Willes et Karen Steele, et aussi James Coburn, Richard Crenna, Lee Van Cleef, Don Gordon, Susan Oliver, John Larch, Mary Tyler Moore, Richard Chamberlain, DeForest Kelley, John Marley, Lon Chaney, Jr., Sydney Pollack (alors acteur de second plan), Norma Crane, Elisha Cook, Jr., Claude Akins et… dans l’épisode « THE DEATHLY QUIET » rien moins que Johnny Cash en personne !

Et tout cela doit sortir ce 26 octobre chez l’Oncle Sam, pour la modique somme de 89 $ 98. Bien sûr, l’image est un peu pâle et grisâtre, le son crachotant, mais qu’importe le flacon…

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 07:04

BROOKLYN FINESTOn se souvient du film de Richard Fleischer « LES FLICS NE DORMENT PAS LA NUIT », chronique réaliste de la vie de simples patrouilleurs et du monde en décomposition dans lequel ils évoluent. Près de 40 ans plus tard, « L’ÉLITE DE BROOKLYN » en est un peu le pendant contemporain.

Réalisateur intéressant mais inégal, Antoine Fuqua retrouve l’univers de son film le plus abouti « TRAINING DAY », pour un polar dépressif, excessivement sombre, n'esquivant pas toujours le cliché et bâti sur le principe des films « choraux » de Paul Thomas Anderson : on suit quelques jours de la vie de trois flics. Un infiltré au bord de basculer du « côté sombre », un retraité prêt à se suicider et un père de famille ripou par nécessité. On se doute bien dès le début que leurs trajectoires finiront par se croiser…

C'est dire que le film est sans surprise, un brin monotone et monocorde. Le trio de vedettes (Don Cheadle, Richard Gere et Ethan Hawke) n’étant pas des monstres de charisme, il n’est pas interdit de trouver parfois le temps long.

Fuqua heureusement, maîtrise sa caméra, retrouve parfois un style seventies pimenté de BROOKLYN FINEST (1)séquences d’action héritées de séries comme « THE SHIELD ». La triple narration maintient l’intérêt, même si la noirceur permanente finit tout de même par lasser un peu. Mais le final à la « TAXI DRIVER » ne déçoit pas et réveillera les plus assoupis.

Les seconds rôles sont tenus par de « vieilles gloires » comme Vincent D’Onofrio, Ellen Barkin (absolument odieuse !), Will Patton et Wesley Snipes plutôt surprenant en caïd sorti de prison et complètement largué.

Un film plutôt réussi donc, auquel manque peut-être juste un personnage un peu plus flamboyant comme le fut Denzel Washington dans « TRAINING DAY ».

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 06:36

Elle avait débuté dans son Angleterre natale, avant d’imposer à Hollywood sa personnalité complexe, son physique de jeune femme sage dissimulant un tempérament de feu. C'est elle, Deborah Kerr qui roulait dans les vagues déchaînées dans les bras de Burt Lancaster dans « TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES » !

Elle fut parfaite en péplum, joua Anna face à Yul Brynner dans « LE ROI ET MOI », fut une bonne sœur idéale dans « LE NARCISSE NOIR » et « DIEU SEUL LE SAIT ». Plus mûre, elle était encore surprenante en âme errante dans « LA NUIT DE L’IGUANE » ou en épouse frustrée de Kirk Douglas dans « L’ARRANGEMENT ».

Aujourd'hui, elle aurait fêté ses 89 ans. Happy birthday, miss Kerr.

KERR anniv

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 19:54

PENN RIPArthur Penn vient de mourir, à l’âge de 88 ans. Pionnier de la télévision « live », cinéaste intellectuel et novateur, il a signé quelques classiques incontestables comme « MIRACLE EN ALABAMA », « BONNIE & CLYDE », des westerns qui firent date comme « LE GAUCHER » ou « LITTLE BIG MAN », des semi-échecs intéressants comme « LA POURSUITE IMPITOYABLE », de vrais faux-pas comme « MISSOURI BREAKS ». Et aussi un petit film devenu culte, le beau et émouvant « GEORGIA ». R.I.P.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 17:06

Tout le monde connaît Mike Hammer, le ‘privé’ dur à cuire créé par Mickey Spillane. LeJ'AURAI TA PEAU cinéphile se souvient de Ralph Meeker dans « EN QUATRIÈME VITESSE » et même de Spillane qui joua lui-même son personnage dans une série B. Le téléphile garde en mémoire Darren McGavin dans la série de 1959 et surtout Stacy Keach qui joua le personnage pendant quinze ans.

Mais presque tout le monde a oublié Armand Assante, qui interpréta un Hammer pourtant assez marquant dans « J’AURAI TA PEAU » (comment résister à un titre français pareil, déjà ?), réalisé en 1982 pour le cinéma par Richard T. Heffron et écrit par le toujours intéressant Larry Cohen.

Assante, Hammer brutal et ténébreux, était entouré de beautés des eighties comme Barbara Carrera, Lauren Landon. C'est Paul Sorvino qui jouait le copain flic Pat Chambers, et on avait également droit à Geoffrey Lewis et Alan King. Sans oublier que la BO était l’œuvre de Bill Conti.

Tourné dans un esprit très « série B », « J’AURAI TA PEAU » s’achevait sur une séquence d’une sèche méchanceté que les privilégiés qui ont vu le film n’ont pas oubliée.

Tout cela pour dire qu’on comprend mal l’absence totale de ce petit bijou noir dans les plannings des éditeurs DVD !

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 11:37

LIBERTY V. (2)« L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE » est un film qui a toujours perturbé les amoureux du cinéma de John Ford. C'est du pur Ford, bien sûr, du concentré de Ford, LIBERTY V. (1)même. Mais esthétiquement, le vieux réalisateur abandonne son goût des belles images pour une photo plate et sans relief, quasi-télévisuelle. Il ne s’attarde pas sur des broutilles telles que le maquillage de ses stars, qu’on voit à l’âge de 30 ans puis de 70, alors qu'ils en avaient presque 60, il oublie de faire du spectacle « grand public » pour laisser la vedette au dialogue. Bref, il semble négliger ses propres préceptes, comme s’il n’avait plus de temps à perdre en enjolivures.LIBERTY V.

C'est un film sur la vieillesse, sur le 20ème siècle qui arrive à grand pas et écrase tout sur son passage, à commencer par les mythes. C'est aussi un film sur l’usurpation et le mensonge. Oui, « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE » est un film très triste. Et très beau, malgré tout.

Il est arrivé à John Wayne de mourir dans ses westerns, à la fin du film (« LE DERNIER DES GÉANTS ») ou même avant la fin (« LES COWBOYS »). Ici, il meurt avant… le début ! Et ce qu’on voit d’abord de lui, c'est un cercueil de bois misérable à l’intérieur duquel gît un corps auquel on a ôté les bottes. Le grand dur à cuire, l’icône du vieil Ouest est mort comme n'importe qui, oublié de tous. L’avocaillon qui semblait si démuni, trente ans plus tôt, lui a survécu et il est même devenu sénateur. Sans oublier qu'il a épousé la femme qu’aimait le « Duke » et qu'il n’a jamais pu avoir. Et c'est lui qui raconte l’histoire en flash-back. Du moins, sa version…

LIBERTY V. (4)

Les temps ont changé. Ford l’a compris. Et il n’aime clairement pas ces changements. La pauvreté des décors, le schématisme exagéré des personnages, l’ambiance confinée presque claustrophobique du film, tout tend à laisser la sensation d’un épilogue. L'Ouest de légende en partie inventé par Ford n’est plus qu’un souvenir. Les rochers de Monument Valley sont loin à présent. Les drames se jouent dans les rues d’une ville sinistre et LIBERTY V. (3)l'homme qui gagne le duel n’est pas forcément celui qu’on croit. Doniphon/Wayne n’a plus sa place dans ce monde-là, comme « papy » n’avait alors plus sa place à Hollywood.

Wayne et James Stewart sont (trop ?) idéalement castés, même s’ils sont beaucoup trop âgés pour leurs rôles. Mais cela participe presque de l’ambiance théâtrale du film : ils ont l’air d’être grimés à la truelle, comme pour la scène. Face à eux, Lee Marvin est époustouflant dans un numéro de cabotinage en « maximum overdrive ». Son Liberty Valance est vêtu comme les ‘villains’ des vieux films muets, les mains bagouzées, l’œil torve, à l’extrême limite de la parodie. Les fidèles de Ford comme Andy Devine, Woody Strode, John Carradine, Vera Miles et beaucoup d’autres viennent compléter l’arrière-plan. Lee Van Cleef apparaît brièvement en bras-droit de Valance, annonçant inconsciemment l’arrivée de la relève du western, qui allait venir d’Italie deux ans plus tard. Mais ceci est une autre histoire.

Œuvre majeure, lugubre et cafardeuse, « L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE » avec ses formules à l’emporte-pièce, sa petite musique triste, n’a pas fini de fasciner.

Ford devait encore tourner quelques films, mais celui-ci est incontestablement son testament de cinéaste.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:15

Quiconque a jeté un coup d’œil à « 30 ROCK », la série authentiquement déjantée écrite et interprétée par Tina Fey, ne peut résister à l’envie de la revoir ailleurs. Clone miniaturisé de Nana Mouskouri, névrosée, compulsive, insupportable, attachante en diable, la comédienne CRAZY NIGHTvenue du « SATURDAY NIGHT LIVE » s’est imposée comme une personnalité unique, hilarante.

Son film cinéma « BABY MAMA » sur les mères-porteuses, fut une catastrophe de proportion biblique. Aussi peut-on se montrer suspicieux à l’encontre de « CRAZY NIGHT ». À juste titre !

Sorte de remake du « AFTER HOURS » de Scorsese à la sauce tous-publics, cette comédie aux semelles de plomb est une épreuve. Les tribulations de ce petit couple de banlieusards moyens sont convenues et fatigantes, Steve Carell n’est tout simplement pas drôle et Tina elle-même pas au mieux de sa forme. En fait, ce qui fonctionne le mieux dans cette comédie est tout ce qui n’est pas censé faire rire : quelques scènes sur les problèmes de couple, l’usure et la routine, assez bien vues.

Pour le reste, c'est une course-poursuite nocturne, vilainement tournée en HD, complètement arythmée. Quelques copains stars viennent faire leur petit tour comme Mark Ruffalo, Ray Liotta (en quoi ? En mafioso !), Mark Wahlberg et ses abdoms, James Franco.

La délicieuse Tina, dont nous attendrons désormais patiemment la sortie de la 4ème saison de « 30 ROCK » en DVD, confirme cette impasse des stars de télé comme Michael Chiklis, James Gandolfini ou les héros de « FRIENDS », incapables de passer d’un média à l’autre.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 11:41

Ça y est ! La première bande-annonce du « TRUE GRIT » des frères Coen est enfin visible. Et elle met l’eau à la bouche.

TRUE GRIT

On y retrouve pas mal de situations et images de « 100 $ POUR UN SHÉRIF » de Hathaway, malgré le fait que les frangins aient nié avoir tourné un remake. Mais peut-être tout cela était-il déjà dans le roman original ? Toujours est-il que Jeff Bridges a l’air superbe en Cogburn et qu’on attend tout ce beau monde de pied ferme :

 

http://www.thewebconsulting.com/media/index.php?2010/09/28/16133-true-grit-des-freres-coen-la-premiere-bande-annonce

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 08:43

KID GALAHAD (2)Mélo simpliste, aux seconds rôles redoutables : Wayne Morris en champion benêt ou l'insupportable cabotine Jane Bryan, « LE DERNIER ROUND » trouve tout son intérêt dans la KID GALAHAD (1)description assez crue des magouilles du monde de la boxe, de la manipulation des médias. Le personnage de Nick Donati est décrit sans aucun ‘glamour’ ou romantisme, même noir et Edward G. Robinson l'incarne comme une brute âpre au gain, insensible et stupide, mais connaissant son job par cœur. Bette Davis est assez inhabituelle en fiancée intelligente etKID GALAHAD malheureuse en amour. Quant à Humphrey Bogart, encore second rôle besogneux, l'œil noir, le rictus mauvais, il campe un gangster nerveux comme il en a tant joué jusqu'au « FAUCON MALTAIS ». Six ans plus tard, Michael Curtiz le dirigera à nouveau dans « CASABLANCA ». Il a dans « LE DERNIER ROUND » une scène amusante, où il transforme le pantalon du futur champion en short en le découpant au cran d'arrêt.

KID GALAHAD (5)Bien rythmé, rétro à souhait, ce film aurait sûrement bénéficié d'un meilleur acteur dans le rôle du jeune champion, mais demeure intéressant comme document à chaud d'une époque et d’un milieu.

« UN DIRECT AU CŒUR » est le remake peu fidèle du « DERNIER ROUND ». C’est surtout un ‘véhicule’ pour Elvis Presley, alors idole incontestée des teenagers. Ce qui n'est pas vraiment un progrès par rapport à Wayne Morris ! Réalisé par Phil Karlson, vétéran du film d’action, le film raconte l’histoire d’un mécano fraîchement sorti de l’Armée et désireux de faire carrière sur le ring. Entre deux combats mous du genou, Elvis pousse (évidemment) la chansonnette, achevantKID GALAHAD (3) de décrédibiliser ce film sans saveur, dont il est pourtant la seule raison d’être.

Karlson l’a judicieusement entouré d’excellents seconds rôles comme Gig Young ou Ed Asner et Charles Bronson, ainsi que la troublante Lola Albright.

Pour l’amateur, il est clair que l’unique raison de visionner ou de tenter de visionner « UN DIRECT AU CŒUR » tient dans le plaisir de voir se côtoyer les deux icônes des sixties que sont Elvis et Bronson. Malgré un rôle assez présent, ce dernier demeure effacé et n’a qu’une seule séquence centrée sur son personnage, lorsqu’il refuse de se laisser acheter par des gangsters et finit les mains broyées. Séquence probablement rajoutée pendant le tournage, pour justifier les bandages entourant les mains de Bronson (anecdote amusante que nous racontons par ailleurs).

Bronson tient le rôle de Lew Nyack, ex-champion de boxe reconverti en coach. Vieilli par des tempes grisonnantes, boitillant, Bronson est ce qu'il y a de meilleur dans le film. Enfin – disons de moins pire. Sous son masque impassible, perce parfois une vraie chaleur humaine et Presley lui-même semble parfois moins mauvais dans leurs scènes communes.

Regrettons au passage que Bronson n’ait jamais retrouvé Phil Karlson, car celui-ci signa dans les années 70 de bons thrillers comme « JUSTICE SAUVAGE », sur une thématique proche de celle qui fit de Bronson une star aux États-Unis.

KID GALAHAD (4)

L’amateur de kitsch se régalera donc de la vision de ce navet bariolé dont l’absurdité éclate pendant les loooongues séquences où Elvis chante sous le regard patient de ses partenaires. Ainsi la scène où il conduit sa vieille guimbarde (tournée en transparence affreuse) en chantant, pendant qu’à l’arrière Gig Young et Bronson font des mimiques et grimaces, atteint-elle des sommets d’absurdité. À voir, quand même.

 

À NOTER : les deux films portent le même titre en v.o. : « KID GALAHAD », du nom « de ring » du pugiliste.

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