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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 07:31

Actrice canadienne blonde au charme discret de ‘girl next door’, Helen Shaver tourne essentiellement des copros telles que « LES FEMMES DE 30 ANS », « L’INVASION DES SOUCOUPES VOLANTES » ou « AMITYVILLE, LA MAISON DU DIABLE », mais on la voit également dans des œuvres plus ambitieuses : en barmaid compréhensive fiancée à Paul Newman dans « LA COULEUR DE L’ARGENT », en amie de Martin Sheen possédée par une secte dans « LES ENVOÛTÉS », en épouse cocaïnée d’un des invités de « OSTERMAN WEEK-END ». Elle est amoureuse d’un hors-la-loi dans « HARRY TRACY, DESPERADO », reparaît en écrivain qui perd son fils dans « INNOCENT VICTIM », en prof cherchant à divorcer dans « DESERT HEARTS ».

Elle incarne Mrs. Dowd dans « DR. NORMAN BÉTHUNE », Grace dans « DANGEREUSE ALLIANCE » et tente d’échapper aux vers géants dans « TREMORS 2 : AFTERSHOCKS ».

SHAVER anniv

À la TV, elle joue une reporter de news dans la série «  JESSICA NOVAK », une mère de famille dans la sitcom « UNITED STATES », elle apparaît dans l’épisode de « AMAZING STORIES » réalisé par Scorsese et attente à la vie de la femme (invisible !) de Peter Falk dans un « COLUMBO » des nineties. Elle est une journaliste sans scrupule dans « LES 4400 », dont elle réalise quelques épisodes, étant progressivement devenue réalisatrice de télévision.

Aujourd'hui, elle fête ses 60 ans. Happy birthday, Helen.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 18:59

RACKET (1)Les avocats sont pourris, le procureur est pourri, les juges sont pourris. Ils bossent main dans la main avec un gros caïd psychopathe et font libérer des tueurs à sa solde. Toute la ville est corrompue. Sauf les flics du commissariat de Robert Mitchum. Tel est le postulat de « RACKET », qui ne semble pas particulièrement original à l’ère de « THE SHIELD », mais qui devait être plus insolite à l’époque de sa sortie.

Produit par Howard Hughes, ce ‘film noir’ ne tient hélas, pas toutes ses promesses. Le dialogue est surabondant, la photo et les décors sont assez laids et le film manque cruellement d’un protagoniste principal. Mitchum n’apparaît qu’au bout de vingt minutes de projection et avec son air indifférent, vaguement irrité, il n’est pas crédible une seconde en superflic incorruptible honnêtement marié. Pas vraiment son emploi ! Il traverse le film sans s’y imprimer tout à fait. L’attention se reporte donc sur son Némésis, Robert Ryan qui fait un remarquable numéro deRACKET gangster paranoïaque et violent, véritable fauve en costume, dangereux et imprévisible. Une vraie composition pour cet acteur intelligent et sensible. Lizabeth Scott, autre icône du genre, incarne une chanteuse de cabaret avec sa gaucherie habituelle et se croit obligée de chanter. C'est curieusement le second rôle William Talman qui attire la sympathie dans un personnage de jeune flic courageux, ainsi que William Conrad amusant en ripou flegmatique, toujours en train de mastiquer.

« RACKET » manque d’atmosphère, de mystère, de style pour tout dire, il s’égare trop fréquemment dans de vaines digressions, mais il se laisse regarder pour son casting et son surprenant discours anti-establishment.

RACKET (2)

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 10:33

SILVA (3)Une des « gueules » les plus inquiétantes du cinéma U.S. et européen des sixties et un membre actif du ‘Rat Pack’ (la bande de Frank Sinatra), Henry Silva débute pourtant très sérieusement à l’Actors Studio puis à l’écran en peone affrontant Brando dans une scène deSILVA (1) « VIVA ZAPATA ! », où il arbore curieusement un faux nez.

Par la suite, Silva consacre sa carrière à des rôles de ‘bad guys’ plus ignobles les uns que les autres : l’homme de main sadique dans « LE TRÉSOR DU PENDU », « L’HOMME DE L’ARIZONA » ou « VIOLENCE AU KANSAS », le dealer dans « UNE POIGNÉE DE NEIGE », l’Indien traqué (mais innocent, c’est assez rare pour le noter !) de « BRAVADOS », le très méchant SILVA (4)indigène de « VERTES DEMEURES », le frère indigne de… Jerry Lewis dans « CENDRILLON AUX GRANDS PIEDS », le serviteur coréen karatéka dans « UN CRIME DANS LA TÊTE », un des braqueurs de « L’INCONNU DE LAS VEGAS » avec la bande à Sinatra au grand complet, un héroïque officier dans « LE TÉLÉPHONE ROUGE », le taulard qui étouffe un bébé en voulant le faire taire dans « L’INVASION SECRÈTE ».

SILVA (2)

Il connaît un succès éphémère grâce à la série B « LA REVANCHE DU SICILIEN » dans le rôle de Johnny Cool, tueur télécommandé par un vieux parrain afin d’assouvir une vendetta. Silva tient ensuite le rôle-titre du détective japonais dans « THE RETURN OF MR. MOTO », mais retombe dans les seconds rôles, tels l’Indien dans « LES 3 SERGENTS » et SILVA (5)part en Italie et en France où son visage à la Jack Palance est très demandé.

Il est un tueur vêtu de noir dans le ‘spaghetti western’ « DU SANG DANS LA MONTAGNE », un malfrat dans « FRISSONS GARANTIS », un espion dans « MISSION TOP SECRET », un flic brutal dans « CE SALAUD D’INSPECTEUR STERLING ». Il joue les porte-flingues sans état d’âme dans « LE BOSS » et « KILLER vs. KILLER ». En France, il joue encore un hitman dans « JE VOUS SALUE, MAFIA », le braqueur de « L’INSOLENT », un trafiquant de cigarettes dans « LES HOMMES », l’ennemi juré de Bébel dans « LE MARGINAL ». À noter que Silva y joue un truand… corse !

Il retourne aux U.S.A. pour camper un chasseur dans « L’INCROYABLE ALLIGATOR », un tueur à gages dandy dans « AVEC LES COMPLIMENTS DE… CHARLIE », un clone de Kadhafi dans « MEURTRES EN DIRECT ».

On le revoit régulièrement, à peine changé en bandido pour rire dans « LUST IN THE DUST », en plouc lyncheur dans « LE VILLAGE DE LA MORT », pour la dernière fois auSILVA (6) sein du ‘Rat Pack’ dans « CANNONBALL 2 », en bourreau sadique dans « NICO », en mafioso latino dans « SALE TEMPS POUR UN FLIC », en malfrat rendu méconnaissable par un masque au latex dans « DICK TRACY », en chef de la police dans le pastiche « LE SILENCE DES JAMBONS ».

Henry Silva est le grand prêtre perruqué de « ALLAN QUARTERMAIN ET LA CITÉ DE L’OR PERDU », le ‘bad guy’ dans « THE HARVEST ». On l’aperçoit même chez Wenders, dans « THE END OF VIOLENCE » dans le rôle de Juan Emilio et chez Jarmush, en caïd amateur de cartoons dans « GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ », dans le rôle de Ted Markham dans « UNCONDITIONAL LOVE ».

Silva trouve le rôle de sa vie dans « L’ANTIGANG » de Burt Reynolds, où il incarne Billy SILVAScore, tueur drogué et spectral qui a tellement absorbé de cocaïne et autres drogues diverses, qu’il est insensible aux balles. Grand numéro ! Quinze ans plus tard, Silva apparaît dans « MAD DOGS » en garde du corps, qui explose de rire au moment de se faire tuer. Et c’est à nouveau le même Reynolds qui se charge de la tâche !

À la TV, on le voit en tueur à gages dans deux « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », en bootlegger dans « LES INCORRUPTIBLES », en avocat indien dans « LA GRANDE CARAVANE », en magicien dans « THRILLER », en général Sud-Américain dans « AU-DELÀ DU RÉEL », en monte-en-l’air dans « SWITCH », en rebelle hindou (encore...) dans « ROD SERLING’S NIGHT GALLERY », en flic cinéphile dans « CONTRACT ON CHERRY STREET », son unique rôle comique, encore aux côtés de Sinatra !

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:16

Acteur espagnol de second plan, Aldo Sambrell apparut dans pratiquement toutes les copros tournées dans son pays, ce qui explique sa présence au générique de tant de films U.S. et ‘spaghetti westerns’. Impossible de ne pas y remarquer son nez bourgeonnant, son œil cruel et sa calvitie frisottée. Et son humour.

Sergio Leone l’utilise plusieurs fois : un du clan Rojos dans « POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS », Cuccilio un sbire de l’Indio dans « …ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS », le bras-droit de Lee Van Cleef dans « LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND », celui de ‘Cheyenne’ dans « IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST ». Sambrell apparaît dans un seul et unique plan de « IL ÉTAIT UNE FOIS… LA RÉVOLUTION » où il bande les yeux d’un rebelle avant qu’il soit fusillé.

SAMBRELL anniv

On aperçoit Sambrell en officier au début de « EL CHUNCHO », en sergent dans « 100 FUSILS », en bandido mexicain (son emploi archétypique) dans « NAVAJO JOE », « LES 4 MERCENAIRES D’EL PASO » et « LES TUEURS DANS LA VILLE », en rebelle Algérien dans « LES CENTURIONS », en malfrat dans « LES COMPLICES DE LA DERNIÈRE CHANCE », en pirate dans « LE PHARE DU BOUT DU MONDE », dans le rôle d’Angelo dans « SHAFT ET LES TRAFIQUANTS D’ESCLAVES », de Ventidius dans « ANTONY AND CLEOPATRA », en bandit arabe dans « LE LION ET LE VENT » où il est assez présent, aux côtés de son chef Sean Connery.

Après des années d’éclipse, on retrouve Sambrell vieilli, dans un film espagnol de ‘96, « PASAJES » où il tient le rôle de Madina et dans « L’HOMME DE GUERRE » dans le rôle de Goldmouth.

Décédé l’année dernière, il aurait fêté ses 74 ans aujourd'hui. Happy birthday, Aldo.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:09

ALICEJoseph L. Mankiewicz adaptant l’œuvre de Lewis Carroll. On se dit que la rencontre risque d’être détonante. Elle eut lieu dans les années 30 pour « ALICE AU PAYS DES MERVEILLES », film longtemps invisible qui ressortit récemment des voûtes de la Paramount, profitant du film de Tim Burton.

Hélas ! Pas de divine surprise. Mais une profonde perplexité à la vue d’un film bizarrement (dé)construit en une succession de petits sketches en apesanteur, de masques hideux et de numéros de cabotinage hors-contrôle. Et que dire d’Alice elle-même ? Qui n’a vraiment pas l’air d’avoir douze ans. Et ce, depuis bien longtemps !  (sept ans, pour être précis). Il y avait de l’idée pourtant, même dans les F/X bricolés et rudimentaires, mais il se dégage de ce film une monotonie, une poésie trafiquée qui lassent vite l’attention la plus indulgente.

La plupart des vedettes invitées (souvent méconnaissables) sont oubliées aujourd'hui, hormis W.C. Fields dans un rôle d’œuf râleur, Cary Grant en simili-tortue chantante, enterré sous un costume monstrueux. Seul Gary Cooper crée une jolie surprise vers la fin, dans un rôle de chevalier blanc maladroit, qui ne cesse de tomber de son cheval. Malgré le faux-nez, la moustache, le crâne chauve, on reconnaît immédiatement les battements de cils et les maniérismes de ‘Coop’, le seul à laisser un souvenir amusant.

En tant que pièce de musée, cette version des aventures d’Alice vaut peut-être un coup d’œil curieux. En tant que moment de distraction et d’émerveillement, c'est beaucoup moins sûr.

ALICE (1)

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 07:26

« THRILLER » fut une curieuse série fantastique développant des ‘pitches’ excessivement simples sur 52 (longues) minutes, sans même prendre la peine de concocter une chute amusante comme dans « TWILIGHT ZONE » ou « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE ».

L’épisode « DARK LEGACY » met en scène un prestidigitateur, neveu d’un adepte de la magie noire, qui hérite d’un livre de sorcellerie. Ringard et lessivé, le pauvre Harry Townes acquiert de vrais pouvoirs en appelant le démon Azatoth, mais y laissera la vie. Et… c'est tout !

Le scénario est aussi faible qu'il en a l’air, les comédiens font ce qu'ils peuvent, surtout Townes qui se dépense sans compter et roule des yeux comme un damné. L’amateur de polar U.S. et italiens reconnaîtra avec plaisir Henry Silva, qui pour une fois ne joue pas un tueur psychopathe, mais un hypnotiseur serviable et sympathique, amoureux de la femme de son meilleur ami. Même si celle-ci a l’air assez âgé pour être sa mère !

THRILLER silva

Le démon est en fait une paire d’yeux flottant dans le vide, accompagnée d’un gros nuage de fumée, ce qui peut prêter à sourire. Un épisode très bien photographié mais au scénario désespérément vide. La série de Rod Serling n’était pas toujours géniale, mais au moins était-elle souvent rattrapée par l’humour de son ‘twist’ final.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 09:16

On est toujours content quand un gigantesque acteur comme Robert Duvall trouve à 80 ans, un rôle principal. Et on se prend à espérer qu'il s’agira d’une « sortie » en fanfare comme en ont connu John Wayne ou Henry Fonda.GET LOW

Avec « GET LOW », c'est un peu loupé. Même si Duvall est remarquable, le film est joliment exécuté, soigneusement photographié, mais son scénario demeure anecdotique et même maladroit dans l’exposition de ses enjeux : toute l’intrigue tient dans le secret d’un vieil ermite qui organise ses propres funérailles de son vivant. Dans le seul but de confesser ce secret vieux de quarante ans à la face du monde. C'est une idée comme une autre. Encore eut-il fallu que ce qu'il a à avouer soit à la hauteur du « suspense » que les auteurs organisent autour. Ce n’est pas tout à fait le cas et la révélation finale laisse sur une sensation de « tout ça pour ça ? » des plus frustrantes.

Heureusement, on peut largement se consoler avec un cast magnifique : Bill Murray égal à lui-même en croque-morts placide et filou, Sissy Spacek à fleur de peau et Lucas Black, ex-acteur enfant, excellent dans sa relation avec Duvall.

Celui-ci renoue avec son tout premier rôle au cinéma, celui de Boo Radley, le reclus inquiétant de « DU SILENCE ET DES OMBRES ». Méconnaissable avec sa barbe de derviche, sa silhouette alourdie par les ans, Duvall assume son grand âge avec orgueil et crée un personnage fascinant et parfois touchant.

Plaisant à regarder, « GET LOW » est un film sympathique et bien fichu, mais manquant de substance pour entrer dans le panthéon des grands « derniers films ». Reste à espérer que Duvall trouvera encore quelques rôles à sa mesure et qu'il saura mettre un point final à sa carrière de façon plus marquante que son vieux copain Gene Hackman ou Sean Connery, sortis par la petite porte.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 08:28

Acteur fétiche de David Lynch, l’impavide et glabre Kyle MacLachlan évoque par sa froideur et certaines expressions, un juvénile Robert Vaughn, qui lui-même rappelait son aîné George Sanders. Une vraie filiation.

Lynch le distribue en prince messie de « DUNE », puis en teenager voyeur dans « BLUE VELVET » et surtout dans le rôle de l’agent Dale Cooper du FBI dans la mythique série TV « MYSTÈRES À TWIN PEAKS », puis dans des scènes oniriques du film « TWIN PEAKS, FEU MARCHE AVEC MOI ». Rôle taillé sur-mesure, où MacLachlan est drôle, surprenant, singulier.

MACLACHLAN anniv

Sans son mentor, MacLachlan est un extra-terrestre déguisé (coïncidence ?) en agent du FBI dans l'imaginatif « HIDDEN », il apparaît couvert de perruques grotesques en membre du groupe « THE DOORS » et joue le héros kafkaïen dans « LE PROCÈS ». Il devient un ‘yuppie’ cromagnon dans « LES PIERRAFEU » et Paul Verhœven lui donne la vedette masculine de « SHOWGIRLS » où MacLachlan joue un patron de boîte porté sur la chose et paraît extrêmement mal à l'aise. Le film a porté un sale coup à sa position dans le star system.

Il est pris dans la panne de L.A. dans « RÉACTIONS EN CHAÎNE », joue un malfrat dans « MAD DOGS », le frère du mourant de « POUR UNE NUIT ».

À la TV, il est le gardien mêlé aux émeutes d’Attica dans « AGAINST THE WALL » et joue un spécialiste des écoutes dans « THE CONVERSATION » inspiré du film de Coppola, un serial killer évadé dans « LES CONTES DE LA CRYPTE », un officier de l’Air force dans « ROSWELL ». Il retrouve sa popularité dans deux séries à succès, en jouant le mari impuissant de Kristin Davis dans « SEX & THE CITY » et surtout l’époux inquiétant de Bree dans « DESPERATE HOUSEWIVES ».

Aujourd'hui, il fête ses 52 ans. Happy birthday, agent Cooper.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:41

CANARDEUR« WWW » a souvent râlé contre l’ineptie de certains titres français. Mais là, il faut reconnaître qu'« ils » ont fait fort, très fort : comment « COUP DE TONNERRE ET PIED LÉGER » (surnoms des protagonistes du film) a-t-il pu se transformer en un plat et grossier « LE CANARDEUR » ? Un mystère de plus… D'autant plus opaque le mystère, que le héros ne canarde justement personne dans le film !

Bref ! Alors que la quasi-totalité de l’œuvre de Clint Eastwood comme comédien et comme réalisateur est disponible non seulement en DVD mais aussi en Blu-ray, on s’étonne de l’absence du « CANARDEUR ». Oh ! Il existe, bien sûr. Mais dans une édition datant des balbutiements du support, dans un affreux CinémaScope en 4/3 à l’image minuscule et floue.

Premier film de Michael Cimino, ce ‘road movie’ tendre et violent a toujours eu les faveurs de la critique. Il n’a rien d’un polar « hard boiled » comme le laisse imaginer le titre français. C'est plutôt une balade déstructurée, aux personnages excentriques et contant l’amitié entre Clint, perceur de coffres mûrissant et un jeune loup fantasque joué par Jeff Bridges.

Tout ceci pour dire qu'il faut absolument rééditer « LE CANARDEUR » (arrrghhh ! Ce titre !) et tant qu’on y est directement en Blu-ray, car il le mérite grandement.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 08:21

Indémodable, incontournable, mort depuis des années mais toujours présent, hantant le cinéma d’action au détour de chaque ralenti, de chaque impact de balle, Sam Peckinpah n’est pas vraiment mort.

Il était d'ailleurs encore de ce monde, quand Sergio Leone lui rendit hommage dans « MON NOM EST PERSONNE ». Personne et Jack Beauregard s'arrêtaient un instant sur sa tombe, où on peut lire le nom « SAM PEKIMPEK » : « Sam Peckinpah… C'est un très beau nom en Navajo », disait alors le premier.

Aujourd'hui, il aurait fêté ses 86 ans. Happy birthday, Sam. Et… If they move… Kill’em !

PECKINPAH anniv

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