« STREET OF HATE » est un épisode de la 1ère saison de « LARAMIE » dont la ‘guest’ principale fut Charles Bronson. Après avoir tué son meilleur ami dans une bagarre, celui-ci passe cinq ans au pénitencier et revient en ville. Haï de tous, rejeté par son père adoptif (mais vrai père de la victime... Vous suivez ?), Bronson est recueilli par les héros de la série et se fabrique une cabane, torse-nu. Mais il est harcelé par le contremaître du vieil homme qui le provoque pour l’obliger à sortir son arme et briser ainsi sa liberté conditionnelle. Heureusement, la femme qu'il aime attend toujours Bronson et le père de celle-ci, le ‘doc’ ivrogne du village pourra témoigner de son innocence, avec cinq ans de retard. Mieux vaut tard...
L’épisode n’a rien d’exceptionnel, mais offre à Bronson un personnage de paria solitaire comme il en a beaucoup joué à la TV. Il exécute lui-même quelques bagarres bien réglées, expose ses célèbres muscles et affronte le ‘bad guy’ dans le duel le plus foireux de sa carrière : désarmé d’un coup de revolver, il est ensuite blessé au bras et ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de John Smith. On rêve ! À noter qu'il a une scène de saloon, où il est bousculé par le méchant, qu'il rejouera beaucoup par la suite que ce soit dans « BONANZA », « LE VIRGINIEN » ou « LES COLLINES DE LA TERREUR ». Morale : il devrait éviter les saloons, Charley…
Parmi les seconds rôles, on aperçoit – c'est vraiment le mot – Richard Farnsworth, futur héros de « UNE HISTOIRE VRAIE » de David Lynch, en homme de main imbécile.