« LE MAÎTRE DU MONDE », adaptation à petit budget de deux romans de Jules Verne est un cas à part dans la filmo de Charles Bronson. Tourné alors qu'il n’était pas encore vedette, il y tient le premier rôle devant Vincent Price.
Mais en 1961, la publicité s’est entièrement axée sur le nom plus vendeur de Price, reléguant Bronson aux petits caractères et à une silhouette minuscule sur l’affiche. Donc, quand dix ans plus tard, il fut mis en avant – en excluant cette fois Price ! – ce n’était pas vraiment une escroquerie. Presque un juste retour des choses.
On notera parmi ces visuels, une constante dans le bariolé sympathique et la présence du vaisseau volant. On s’aperçoit que seuls les Allemands lui ont collé une moustache, que les Italiens le montrent la main menaçant le globe terrestre comme s’il était le fameux « maître du monde » (c'est Price) ou lui allongent les cheveux pour lui donner un visage plus familier.