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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:58

Pin-up emblématique des seventies à la coiffure léonine et au sourire carnassier, la texane Farrah Fawcett trouve le succès en jouant une des « DRÔLES DE DAMES » de la série TV, sous le patronyme de Farrah Fawcett-Majors du nom de son époux d’alors, l’acteur Lee Majors.

Au cinéma on l’aperçoit en starlette entichée de Belmondo dans le film français « UN HOMME QUI ME PLAÎT », en ‘bimbo’ bisexuelle dans « MYRA BRECKINRIDGE ». Une fois vedette, elle revient en astronaute sexy dans « SATURNE 3 », en concurrente de « L’ÉQUIPÉE DU CANNONBALL », en femme violée qui se venge de son agresseur dans « EXTREMITIES » et en nouvelle épouse de Chevy Chase dans « THE MAN OF THE HOUSE ».

FAWCETT anniv

Après des années de dérive professionnelle dans le ‘people’ le plus navrant, son comeback au cinéma dans un film sérieux : « LE PRÉDICATEUR », réalisé par Robert Duvall dont elle incarne l’épouse, tient du miracle. Elle y apparaît ravagée, mais étonnamment crédible. On la revoit en épouse foldingue du gynéco de « DR. T. & LES FEMMES » où elle est excellente.

À la TV, Farrah apparaît plusieurs fois en ‘guest’ dans « L'HOMME QUI VALAIT 3 MILLIARDS » (avec son mari), puis tient des rôles volontiers masochistes, telle la femme battue de « THE BURNING BED ». Parmi ses réussites, le rôle-titre de « NAZI HUNTERS : THE BEATE KLARSFELD STORY », l’avocate dure à cuire de « CRIMINAL BEHAVIOR », la photographe de ‘Life’ dans « MARGARET BOURKE-WHITE », l’épouse qui apprend à aimer sa belle-mère malade dans « BETWEEN TWO WOMEN » et la névrosée assassinant ses enfants dans « SMALL SACRIFICES ». Elle adopte un petit Indien dans « CHILDREN OF THE DUST », apparaît dans « ALLY McBEAL » et plusieurs fois dans « LE PROTECTEUR ».

Aujourd'hui, on lui adresse des clins d’œil coquins dans un film comme « THE RUNAWAYS » et elle aurait fêté ses 64 ans. Happy birthday, Farrah.

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commentaires

L
<br /> Cher kinskiklaus, je n'osais pas le dire, car c'est là mon livre culte d'ado et de maintenant et car cette prose ne s'en rapproche guère...<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Très juste: nous devrions être flattés! Le passage sur la dentition et les ossements me ramène tout droit à quelques passages délicieux de "Les Chants de Maldoror". Mais<br /> je...euh...non...vraiment...Hein? J'ai rien dit!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Cher Kinskiklaus, nous devrions tous être flattés que Raphaël Zacharie de Izarra nous honore, nous pauvres aveugles volontaires, du copier-coller d'un de ses billets baudelaro-cioranistocratiques.<br /> Il se hasarde ici en terrain infertile car nous sommes tous boursouflés de coquecigrues hollywoodiennes, nous sommes tous laids, nous pauvres veaux empoisonnés au divertissement (et pas au sens<br /> étroit, mais bien au sens pascalien ; refusant de voir le tragique du monde)...<br /> <br /> ;-)<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Euh...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Hum... <br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Farrah Fawcett : sourire perçant<br /> <br /> Farrah Fawcett, frêle et radieuse incarnation de la féminité à la face hyper sexuée d'où, paradoxalement, émanait une chasteté quasi angélique, créature magnétique à large dentition contribuant à<br /> faire de chaque sourire un pur ravissement, rêve incarné dans une chevelure luxuriante et un visage éclatant est morte en tant que mythe durablement momifié par la renommée certes, mais<br /> principalement en simple vieille peau qu'elle était devenue...<br /> <br /> Ce parfait produit d'une Amérique superficielle, artificielle, télévisuelle n'en fut pas moins dans sa jeunesse une authentique beauté, les fautes de goût de sa toilette yankee n'occultant point<br /> les charmes innés de sa nature.<br /> <br /> Blonde, charmeuse, séraphique, cette Eve typiquement texane fut tout aussi spécifiquement américaine dans la déchéance de sa beauté... Qu'importe ! Ses laideurs tardives ne feront jamais oublier sa<br /> gloire révolue tant il est vrai qu'elles furent plus éphémères encore.<br /> <br /> Farrah Fawcett aura vieilli avec un masque de grande douleur, celui du cancer bien sûr mais également celui de la Beauté devenue Hideur. Née sous le souffle de Vénus, elle finit ses jours sous le<br /> signe du crabe, avec pour uniques parures la ride et le sanglot, derniers cosmétiques déposés sur son front par la Camarde...<br /> <br /> La chute vers la tombe n'en fut que plus vertigineuse.<br /> <br /> On a de la compassion pour cette défunte si belle sur nos écrans, si épouvantable sous la stèle.<br /> <br /> En ce monde toute beauté est vouée à la putréfaction.<br /> <br /> Toutefois Farrah Fawcett aura emporté l'essentiel dans la fosse : sa superbe dentition qui, comme ses ossements, pendant des siècles témoigneront crûment, mais secrètement, de son passage sur<br /> Terre.<br /> <br /> Mais surtout, et c'est là la force et la consolation du poète qui partout ne voit que le beau, je crois que depuis sa sépulture le visage décharné de Farrah Fawcett -visage devenu crâne-<br /> définitivement dirigé vers le ciel, figé en direction de l'infini avec son superbe alignement de dents carnassières, continue de charmer l'Univers.<br /> <br /> En adressant un sourire éternel aux étoiles.<br /> <br /> VOIR LA VIDEO :<br /> <br /> http://www.dailymotion.com/video/xdnvss_farrah-fawcett-sourire-percant-raph_webcam?start=1<br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA<br /> <br /> <br />
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