DAMIANO DAMIANI : R.I.P.

Nous apprenons la mort, à l’âge de 91 ans, du réalisateur italien Damiano Damiani.

Sur ses 38 films, il compte au moins un chef-d’œuvre : « EL CHUNCHO », film politique déguisé en ‘spaghetti western’, un excellent thriller (également politique) « CONFESSION D’UN COMMISSAIRE DE POLICE AU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE » et un gros échec : « UN GÉNIE, DEUX ASSOCIÉS, UNE CLOCHE », un sous-Leone raté.

Le reste de sa carrière est moins connu hors des frontières italiennes. R.I.P.

Comments

[valcogne.over-blog.com]

Tu nous diras comment tu as trouvé la prestation de Gian Maria Volonte...Sans parler de la précision de la mise en scène, implacable.

[lemmy]

A la suite de la lecture de l'article de Fred et du commentaire de Marc, je viens de me procurer le dvd de "Confession d'un commissaire de police..." histoire d'interpénétrer une autre
cinématographie (qui ne soit pas que western italien).

[Marc Provencher]

Oh, mais ça m'était sorti de la tête : "The Inquiry" (1986), avec Keith Carradine et Harvey Keitel, sur une histoire de Suso Cecchi d'Amico. Éviter par contre le récent remake.

[Marc Provencher]

« Le reste de sa carrière est moins connu hors des frontières italiennes. »

À l'époque, hors d'Italie, NOUS SOMMES TOUS EN LIBERTÉ PROVISOIRE, vigoureux drame carcéral avec une belle fin noire comme on les aime, mettant en vedette Franco Nero, avait eu un impact encore
plus grand que CONFESSION D'UN COMMISSAIRE DE POLICE AU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE. Peut-être que c'était encore meilleur, qui sait ? (mon souvenir est vague).

Mais de nos jours, franchement, quels films restent connus au-delà de leurs frontières à part des films américains, qui au fond bloquent l'interpénétration des autres cinématographies, hein, dites
? (Libéral, je suis un fan du comte Sforza, qui proclamait le principe immortel de l'interdépendance des peuples).