"THE HIJACKERS" : Jack Elam dans "Tales of Wells Fargo"

« TALES OF WELLS FARGO » n’apparaît pas comme une série particulièrement remarquable, surtout comparée à ses contemporaines. Les enquêtes sont bâclées, les séquences d’action vraiment mal ficelées, avec leurs cascadeurs tellement identifiables, et le héros lui-même, agent spécial de la Wells Fargo, n’a aucun charisme ou don particulier.

L’épisode « THE HIJACKERS » permet de retrouver – toujours avec plaisir – cette tête de gargouille de Jack Elam, qui campe un kidnappeur professionnel, qui garde ses otages en cellule dans une ville-fantôme, et attend les rançons. Bien sûr, notre héros se retrouve à son tour derrière les barreaux.

Une bonne moitié de l’épisode se résume à une traque dans la ville, pendant une tempête de sable, où le décor est largement amorti, et le dialoguiste ne s’est pas foulé. Dale Robertson (ou sa doublure) passe de maison en maison, l’air flippé, tandis que Jack Elam le poursuit, fusil à la main, plus patibulaire que jamais. Devinez qui gagne à la fin ?

« THE HIJACKERS » permet de voir Robertson en mode « drague » au début du film, ce qui ajoute une expression de plus à son visage généralement figé, mais confirme que ce « TALES OF WELLS FARGO », contrairement à « AU NOM DE LA LOI » ou « ZANE GREY THEATER », a pris un coup de vieux fatal.